Dessercom, qui a racheté Airmedic, confirme que l’ensemble des quelque 150 employés en poste ainsi que l’ensemble des opérations de l’entreprise d’évacuation médicale d’urgence seront maintenus dans les locaux actuels de l’arr. de Saint-Hubert.
«Rien ne bouge», confirme aussi Jean-Patrick Laflamme, directeur des relations publiques et gouvernementales chez Airmedic.
«On garde la même formule administrative, les mêmes cadres, les mêmes 150 employés, soutient-il. Et nous n’avons eu aucune rupture de services cet été, en raison de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.»
Tel que La Presse l’a rapporté la semaine dernière, la transaction doit être approuvée par la Cour supérieure du Québec, qui supervise les procédures qui se déroulent en vertu de cette loi.
L’entreprise de l’arr. de Saint-Hubert s’était mise à l’abri de ses créanciers à la mi-juillet.
Selon La Presse, les difficultés financières de Groupe Huot, principal actionnaire, ont accéléé la recherche de nouveaux investisseurs, en cours depuis plusieurs mois.
Dessercom, spécialisée dans les soins préhospitaliers d’urgence, le transport médical et la paramédecine communautaire, a déposé une proposition qui s’est finalement chiffrée à environ 54 M$.
«Cette acquisition est en parfaite adéquation avec notre mission d’améliorer les soins de santé au Québec, ainsi qu’avec notre objectif de diversification de nos services», indique au Courrier du Sud Émilie Bonneau, coordonnatrice du Service des communications chez Dessercom.
«Il reste quelques étapes administratives à compléter pour officialiser l’annonce publiquement. Nous pourrons communiquer davantage de détails lorsque ce sera fait», ajoute-t-elle.
Partage d’expertise
Airmedic voit d’un bon œil l’intéêt de Dessercom à son égard.
«C’est un joueur qui connaît bien le milieu et le secteur préhospitalier. De notre côté, on arrive avec notre expertise en aviation, expose Jean-Patrick Laflamme. Ils comprennent la rapidité d’intervention, le type et la qualité d’interventions qu’on fait.»
M. Laflamme dit «ne pas pouvoir se prononcer» au nom de l’acquisiteur, mais peut avancer qu’à court terme, une stabilité semble assurée chez Airmedic.
«Et notre but ultime, renchérit-il, c’est de poursuivre notre mission et de sauver des vies.»
Selon lui, les points importants pour Airmedic dans cette transaction étaient de maintenir les activités, d’honorer les ententes avec les gouvernements (notamment en ce qui a trait au transport médical), ainsi que de maintenir la confiance des membres et de conserver les employés.