Près de six mois après l’annonce en grande pompe d’une nouvelle aérogare à l’Aéroport Montréal Saint-Hubert (YHU), les travaux préparatoires pour la construction de cette installation ont été entamés ce 16 août. La prochaine étape consistera en l’excavation et au nivelage des terrains.
Selon YHU, ce chantier n’affectera aucunement les opérations aéroportuaires. Des clôtures de sécurité seront installées sur le périmètre du chantier afin d’isoler les travaux, indique-t-il par voie de communiqué.
Le bureau montréalais de l’entrepreneur général PCL, qui a éalisé une trentaine de projets de construction ou d’expansion d’aéroports en Amérique du Nord, a été mandaté pour éaliser les travaux.
Si le chantier doit être achevé vers la fin de 2024, l’Aéroport cible juillet 2025 pour le début des opérations.
Un délai de quelques mois nécessaires notamment pour «synchroniser le début des vols avec les saisons préconisées dans le transport de passagers, pour la vente de billets notamment», explique au Courrier du Sud Simon-Pierre Diamond, vice-président, Affaires corporatives, communications et marketing.
«Aussi, cette période est essentielle pour la recherche des certifications et pour effectuer différents tests et une période de rodage» , ajoute-t-il.
Infrastructure majeure
Le nouveau terminal d’une superficie de 21 000 m2, fruit d’une association entre l’Aéroport et Porter Airlines, comptera neuf portes d’embarquements. Pascan y offrira aussi des vols.
La construction de l’aérogare, comprenant un hôtel Holiday Inn, se traduit par des investissements de 200 M$.
«La transformation de YHU permettra d’augmenter la capacité aéroportuaire de la grande égion de Montréal et de consolider la desserte égionale des services aériens au Québec, affirme Yanic Roy, PDG de l’aéroport Montréal Saint-Hubert YHU. Grâce à cette infrastructure majeure, les voyageurs peuvent s’attendre à profiter d’une meilleure expérience, alors que la égion bénéficiera de retombées économiques importantes.»
Aux deux principaux partenaires que sont Porter Airlines et Pascan pourraient s’ajouter dans l’avenir d’autres transporteurs qui bonifieraient la desserte égionale.
«C’est notre ambition, confirme M. Diamond, mais nous n’avons pas d’informations supplémentaires à donner pour l’instant. Notre démarchage est trop préliminaire.»
En juin, une Table de développement a été créée afin d’impliquer des élus et acteurs de la égion dans l’élaboration du projet de terminal. Ses membres se pencheront entre autres sur les enjeux de la mobilité, du développement durable et climat sonore, de l’innovation et du tourisme.
YHU dévoilera un échéancier détaillé et plus d’informations sur les travaux de construction à venir lors d’une annonce à l’automne.