Agglomération de Longueuil : les dépenses mixtes encore contestées

le mercredi 29 novembre 2023

Au sujet des dépenses mixtes à l’agglomération de Longueuil, il y a une interprétation légale mais aussi une question de moralité et les choses ne peuvent en rester là, selon la mairesse de Saint-Lambert, Pascale Mongrain.

Par François Laramée

Celle-ci a questionné, encore une fois, ces dépenses mixtes dans l’agglomération de Longueuil; des dépenses partagées par les cinq villes liées dont Boucherville, Saint-Bruno-de-Montarville et Brossard.

Lors de la séance du 16 novembre, Mme Mongrain a signalé à titre d’exemple une dépense de 230 000$ pour refaire l’image de marque de la Ville de Longueuil et un ajout écent de 97 000$ pour la production d’une vidéo pour «Voir le beau de Longueuil». Ces dépenses faites par la direction des communications de la Ville de Longueuil – une direction dont les actions sont considéées dans les dépenses mixtes – n’ont rien à voir avec l’agglomération ou avec les villes liées telles que Saint-Lambert.

D’autres exemples de dépenses partagées entre les villes ont déjà été évoquées depuis quelques mois, dont des frais de coiffure et maquillage pour la mairesse de Longueuil, la distribution d’accroche-portes dans un secteur de Longueuil pour informer de travaux de rue ou encore pour une éception lors d’un événement dans l’arr. de Greenfield Park.

Un citoyen, M. Gendron, a également questionné les élus de l’agglomération entre autres au sujet du salaire de la directrice des communications (178 000$), en comparaison au salaire du maire de Boucherville qui gagne quelques milliers de dollars de moins, soit environ 171 000$.

Les maires des villes liées ont accès depuis l’an dernier à la liste détaillée des dépenses qui leurs sont imputées par la ville-centre. Lors d’une précédente assemblée publique du conseil d’agglomération, la mairesse de Longueuil Catherine Fournier avait déjà expliqué que les directions de sa ville qui sont considéées comme des dépenses mixtes (ville et agglomération) avaient été identifiées lors de la création de la structure, en 2006, et que toutes les agglomérations au Québec suivaient les mêmes ègles.