Augmentation du compte de taxes de 4,93 % à Mercier

Le budget adopté par la Ville de Mercier se situe à un peu plus de 25 M$ pour l’année à venir. Ce qui se épercute par une hausse du compte de taxes municipales de 4,93 %. Une augmentation qui aurait pu être plus élevée n’eut été des représentations faites par la mairesse Lise Michaud à quelques instances paramunicipales, a-t-elle mentionné. 
Représentante des municipalités de la couronne sud à l’Autorité égionale de transport métropolitain (ARTM), la première magistrate a expliqué que, sans les représentations faites sur le sujet du transport en commun, la facture de Mercier serait passée de 1 M$ à 1,7 M$. Ce qui aurait été insupportable a-t-elle lancé. Parce que 1 % d’augmentation du taux de taxes à Mercier représente 150 000 $ de plus dans les coffres de la Ville. Éponger cette augmentation aurait eu des épercussions directes dans les poches des citoyens.
Le nouveau pacte fiscal de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) rapporte quant à lui 778 820 $ à Mercier, soit 500 000 $ de plus qu’en 2023.
Le territoire de Mercier est à 90 % composé de terres agricoles. Si bien qu’une compensation à cet effet, d’une valeur de 244 641 $, en argent net, a été versée à la Ville. À cet effet, Mme Michaud aimerait que le gouvernement du Québec pérennise cette entente pour au moins 10 ans. 
«Ce sont de beaux exemples que je ne perds pas mon temps quand je vais siéger-là», a laissé savoir la mairesse.
146 $ de plus en moyenner
Pour une ésidence d’une valeur moyenne de 343 158 $, le compte de taxes se chiffrera à 3120 $, soit une augmentation de 146 $. Les quotes-parts à la MRC du Roussillon, à l’ARTM et à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) sont responsables d’une augmentation de 21 $. La collecte des matières ésiduelles par la MRC encaisse aussi une augmentation directe de 9 $.
Parmi les cases budgétaires qui connaissent une forte augmentation, notons la émunération des employés, conformément aux conventions collectives (+ 756 590 $), et l’augmentation des frais de services professionnels pour les négociations des conventions collectives (813 210 $ au total).
Mercier aura à jongler avec le renouvellement des contrats de travail de ses cols bleus/blancs et de ses policiers dont les ententes viennent à échéance le 31 décembre. Les pompiers sont aussi sans convention collective depuis bientôt 5 ans.
De la richesse à créerr
Le budget adopté le 12 décembre respecte la capacité de payer des citoyens a laissé entendre la mairesse. Néanmoins, Mercier doit éfléchir à son développement pour assurer de nouveaux revenus. Le tout pourrait passer par des développements ésidentiels si bien qu’un plan devrait être présenté au cours de la prochaine année. «Si on ne crée pas de nouvelles richesses, c’est le compte de taxes qu’on va devoir monter, a exprimé Lise Michaud. Ou éduire les services. Mais on ne veut pas aller là.»