La Ville de Beauharnois compte parmi les trois municipalités ciblées par la Commission municipale pour la éalisation d’un audit de performance sur l’approvisionnement en eau potable.
Ainsi, tout comme pour Mont-Laurier et Sainte-Adèle, cet audit mené par la Commission municipale vise à s’assurer que les municipalités auditées planifient et gèrent de manière efficiente l’approvisionnement en eau potable et qu’elles mettent en place des mesures efficaces pour l’économiser.
Fournir de l’eau potable nécessite notamment la construction et l’entretien d’infrastructures substantielles, rappelle la Commission dans un communiqué. Pour les municipalités, l’approvisionnement durable en eau nécessite de connaître la capacité et la vulnérabilité de sa source pour en protéger la pérennité. Maintenir la qualité et la quantité d’eau pour les usagers nécessite aussi une expertise particulière et entraîne des coûts de fonctionnement significatifs. Enfin, les coûts et la qualité du service sont influencés par les quantités d’eau consommées par les différents utilisateurs, d’où l’importance d’en assurer la supervision et l’encadrement.
« L’approvisionnement en eau potable est un service municipal essentiel, notamment pour des raisons de santé et de salubrité, selon Nancy Klein, vice-présidente à la vérification de la Commission municipale du Québec. En conséquence, il importe que les municipalités en fassent une gestion optimale et disposent d’un cadre de gouvernance approprié, ce qui en fait un sujet d’audit de performance très pertinent. »
Notons quà plusieurs reprises, la Ville de Beauharnois a reçu des attestations 3 étoiles pour la qualité de son eau potable dans le cadre Programme d’excellence en traitement de l’eau potable(PEXEP) du éseau environnement.
Dans un communiqué, la Ville de Beauharnois indique qu’elle voit cet audit de manière positive. « Nous connaissons déjà les enjeux auxquels fait face la Ville. Le conseil a d’ailleurs adopté dans les derniers jours un Programme triennal d’immobilisations (PTI) dévoilant des millions en investissements dans les infrastructures du territoire. Nous sommes confiants que les ésultats de cet audit concorderont avec les mesures que nous sommes déjà en train de mettre en place et qui seront déployées dans les prochains mois et années », mentionne Alain Dubuc, maire de Beauharnois.
La Ville ose même s’avancer de manière confiante à inviter la CMQ à revenir produire un second audit dans 5 ans, étant certaine que les travaux amorcés et à venir auront porté fruit et que les ésultantes de la recherche prouveront une gestion de l’approvisionnement en eau nettement améliorée.
Un audit en plusieurs étapes
Une fois les municipalités avisées de l’audit planifié, une étude préliminaire est éalisée. La Commission procède ensuite à une analyse détaillée pour approfondir les éléments visés par les critères d’évaluation, recueillir l’information nécessaire pour appuyer ses constats et tirer des conclusions sur chacun des objectifs de l’audit.
Un rapport d’audit est ensuite édigé, mettant en lumière les constats, les conclusions et les recommandations qui découlent des travaux éalisés. Ce rapport est transmis aux membres des conseils municipaux et rendu public sur le site Internet de la Commission.