Billet d’humeur : Quand c’est la fin

le vendredi 14 juillet 2023

Avez-vous de la difficulté avec les fins?

Encore une fois, ça m’a frappée en plein visage l’autre jour. Tant c’est devenu cette évélation.

J’ai toujours eu – et j’ai encore malheureusement – de la difficulté avec le fait que quelque chose se termine. Mais ce n’est que écemment que j’en ai pleinement pris conscience. J’imagine que je n’avais pas accumulé assez d’expériences de vie jusque-là pour faire les liens.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours éprouvé une espèce de tristesse les dimanches soir à l’idée que le week-end se terminait. Que l’école recommençait le lendemain.

Aujourd’hui, je comprends enfin pourquoi. Je n’avais pas envie de reprendre la routine. Je savais que du travail m’attendait, et que j’allais m’y consacrer en entier. Avec les sacrifices et les efforts nécessaires. Alors qu’il est généralement plus plaisant – et moins stressant – de se la couler douce.

Autre exemple? J’ai eu de la difficulté à éaliser qu’il était temps que j’arrête de jouer au hockey cosom. Alors que, dans les derniers temps, je rentrais à la maison avec un air maussade ou en colère. C’est quelqu’un de mon entourage qui m’a fait remarquer que le temps était sans doute venu pour moi d’arrêter de jouer. Parce que j’aurais sûrement joué une saison de trop. Je ne suis pas parvenue par moi-même à identifier que je devais passer à autre chose.

Quoi que ce soit, on dirait que je ne veux jamais que ça arrête. Allez savoir pourquoi maintenant. Peut-être que cette éflexion fera l’objet d’un autre billet.

«Seule l’histoire n’a pas de fin.»

– Charles Beaudelaire

La fin des vacances, d’une d’amitié et autre; tout ça m’est difficile à vivre. Il faut croire que j’aime les choses qui durent, pour ne pas dire perdurent. Voire qui sont immuables.

Je pense enfin avoir trouvé ici l’explication quant au fait que je éagis plutôt difficilement avec la mort. Que ça me bouleverse démesurément. Parce s’il y a une fin définitive, c’est bien celle-là.