Brossard accorde le contrat de démolition de l’ancien poste de police

le mardi 11 juillet 2023

Le contrat des travaux de démolition de l’ancien poste de police du boul. Milan à Brossard a été accordé pour un montant d’un peu plus de 350 000$ à la séance du conseil du 4 juillet. Une première étape en vue de la construction du futur poste de police au même endroit.

Bâtiment aujourd’hui désaffecté, le 6840, boul. Milan a été utilisé pour de l’entreposage jusqu’en 2021. Il a été auparavant un poste du Service de police de l’agglomération de Longueuil.

L’immeuble datant de 1962 compte de l’amiante et «une importante contamination aux moisissures», ce qui nécessite un traitement particulier de la disposition des matériaux. 

«Les travaux incluent également le retrait des fondations afin d’avoir un site libre de débris pour une construction future», explique la Ville. 

Le site sera aussi décontaminé dans le cadre du contrat. 

Les travaux de démolition doivent débuter en juillet et se terminer au plus tard le 1er décembre. 

La compagnie Démospec Déconstruction inc. a obtenu le contrat. Parmi les cinq entreprises participantes, elle a fourni la plus basse soumission, 68% inférieure aux estimations de la Ville. 

Site stratégique

Le 28 juin, les villes de Longueuil et Brossard ont identifié ce terrain comme le site idéal pour accueillir le futur poste de police du SPAL. 

À la séance du 4 juillet, la mairesse Doreen Assaad a rappelé les efforts menés par la Ville pour convaincre l’agglomération et Québec. 

«Ç’a été tout un exercice et ç’a porté fruit, s’est-elle éjoui. On avance dans la bonne direction. L’arrivée du changement [d’équipe] à Longueuil fait en sorte qu’on a une meilleure dynamique, qu’on vit une des plus belles périodes en ce moment.»

Avec une population de près de 100 000 habitants, «la présence d’un poste de police n’est pas un caprice, c’est une priorité», a rappelé le conseiller Christian Gaudette. 

Le conseiller municipal Claudio Benedetti y voit quant à lui «la conclusion d’une vieille saga», en éférence à la période de fusions et défusions municipales. «Presque 20 ans plus tard, on y arrive», a-t-il lancé.