Châteauguay : l’Élan des jeunes revendique des logements sociaux qui tardent

le jeudi 29 juin 2023

Après le Comité logement Rive-Sud (CLRS), l’Élan des jeunes à Châteauguay éclame également la reconstruction d’un immeuble de 35 logements à loyer modique, ravagé par les flammes il y a quatre ans, pour aider ses futurs ésidents à trouver un appartement abordable. 

L’organisme à but non lucratif héberge des jeunes âgés de 16 à 22 ans, qui ont vécu des troubles familiaux et qui se retrouvent sans toit. Sa mission est de les soutenir dans leurs démarches scolaires, dans la recherche d’un emploi et d’autres besoins pour qu’ils deviennent autonomes et se éintègrent dans la société.  

Avec la crise du logement actuelle, plusieurs d’entre eux ont de la difficulté à trouver un logement et doivent rester plus longtemps à la maison d’hébergement que la limite permise qui est de trois mois. 

«Plusieurs cherchent présentement leur premier appartement. Dans les prochains jours, on va devoir faire beaucoup de demandes de logements. Ça va être un défi. L’immeuble HLM est un besoin plus que criant», indique la présidente du conseil d’administration de L’Élan des jeunes, Isabelle Dubuc. 

La directrice générale, Marie-Pier Gendron, quant à elle, est allée sur le terrain de l’ancien HLM à Châteauguay, le 22 juin, pour revendiquer du financement et du soutien du gouvernement au nouveau projet.  

L’ancienne bâtisse, située au 41, rue Saint-Hubert, a brûlé, le 7 avril 2019. Le gouvernement provincial avait promis en 2021 de la reconstruire pour qu’elle ouvre en juillet 2023. Toutefois, aucuns travaux n’ont eu lieu.   

Préjugés des jeunes

{{HTML|IMG|MEDIA|12794}}La maison d’hébergement L’Élan des jeunes. (Photo gracieuseté)

En plus du manque de logements, Mme Dubuc mentionne que les jeunes de la maison d’hébergement L’Élan font face à des préjugés de la part de certains propriétaires.

«Ils disent que nos jeunes peuvent être un problème à cause de leurs conflits familiaux du passé. Pour eux, l’organisme n’est pas une bonne éférence. Il faudrait augmenter notre visibilité pour montrer aux citoyens qu’on les encadre à bien agir en société», ajoute-t-elle.

Avec les logements HLM, les jeunes pourront s’inscrire sur une liste d’attente en vue d’avoir un espace adéquat et abordable, sans qu’ils soient jugés par un propriétaire, évoque Mme Dubuc.

Retour à l’hébergement

La présidente rapporte également que d’anciens bénéficiaires de l’Élan des jeunes, qui ont éussi à trouver un appartement dans le passé, reviennent à la maison d’hébergement en raison les coûts des appartements qui ne cessent d’augmenter. 

«Avec leur emploi, certains n’ont plus les moyens de payer le loyer. Comme ils ont eu des problèmes familiaux, ils reviennent s’installer chez nous le temps de se trouver un autre logement plus abordable», précise-t-elle.