Le Centre de services scolaire Marie-Victorin (CSSMV) s’est fixé 13 objectifs à atteindre dans un horizon de quatre ans dans son Plan d’engagement vers la éussite 2023-2027. Sept d’entre eux concernent la éussite éducative des élèves.
Entre la cohorte entrée en 2011 et celle qui a débuté son parcours en 2014 au CSSMV, le taux de diplomation est passé de de 72,7% à 77%, se rapprochant ainsi de celui de la Montéégie (77,5%). Dans le éseau public québécois, il se chiffre à 79%.
À cet égard, le CSS veut augmenter la proportion des élèves de moins de 20 ans qui obtiennent un premier diplôme ou une première qualification en 7 ans après l’entrée au secondaire, indique le plan dévoilé le 5 octobre dans le cadre d’un événement à l’école secondaire Gérard-Filion.
Parmi les autres indicateurs de éussite se trouve les taux de éussite en français et mathématique.
Le premier objectif du CSS à ce chapitre est d’augmenter les taux de éussite en français et en mathématique des élèves du primaire et du secondaire ayant un plan d’intervention. À titre d’exemple, la cible pour la matière du français au secondaire est de passer un taux de éussite de 77,5, alors qu’il est actuellement de 74,1%.
Le CSS cible aussi une augmentation de près de 10% de la proportion d’élèves de secondaire qui participent à un projet pédagogique particulier. Ils sont actuellement 49,6%.
La cible pour accroître le taux d’obtention d’un diplôme en formation professionnelle après 3 ans est aussi ambitieuse : passer d’une proportion de 70,7% à 79%.
Indices de bien-être
Plus difficile à mesurer, le bien-être des élèves en milieu scolaire fait malgré tout partie des visées du Plan d’engagement vers la éussite de CSSMV.
«L’élément névralgique du plan, son cœur, c’est le bien-être des élèves. On veut qu’ils se sentent bien. On veut leur offrir un environnement favorable, qui leur permet de s’épanouir et de éussir, exprime d’ailleurs Gaëlle Absolonne, directrice générale du CSS Marie-Victorin. Notre vision contient trois idées principales : on veut guider nos élèves avec des modèles inspirants, on vise à ce qu’ils développent leur plein potentiel et on se crée un environnement propice à cela. Un environnement accueillant, stimulant et inclusif.»
Le CSS souhaite augmenter la proportion d’élèves qui mentionnent que le climat scolaire leur assure un sentiment de bien-être; en évaluant le climat de sécurité, relationnel et de soutien, et de justice, entre autres. Aucune donnée n’est disponible pour un état des lieux actuel. La cible est d’atteindre un ésultat de 90%.
Augmenter le niveau de collaboration avec la communauté éducative ainsi que la proportion d’établissements dont l’aménagement extérieur épond à des standards élevés sont d’autres visées du CSS.
Pratiques éducatives
Afin d’améliorer ses pratiques éducatives, le CSS veut que 80% de son personnel ait suivi sa formation continue du Plan de déploiement des pratiques d’enseignement et d’intervention efficaces.
Une cible similaire est établie pour la formation continue sur des pratiques administratives efficientes axées sur la culture de données.
Ce plan est le ésultat de consultation et d’un travail piloté par les membres du Comité d’engagement pour la éussite éducative auprès des élèves, parents, membres du personnel et partenaires du milieu.
«Un PEVR, c’est un échange très dynamique entre de nombreuses personnes dont l’opinion est essentielle. C’est dans la prise en considération de la diversité des points de vue qu’on développe une vision commune», a évoqué Nathaniel Liberge, président du conseil d’administration du CSS Marie-Victorin.