La nouvelle formule choisie par la Ville de Salaberry-de-Valleyfield en vue de son prochain marché de Noël soulève une profonde déception chez les membres des Fermières de Saint-Timothée qui voient à son organisation depuis près de 10 ans.
À compter de cette année, la Ville a décidé de voir elle-même à l’organisation du marché de Noël qui se déroulait annuellement au chalet du parc Delpha-Sauvé, au début décembre. L’activité déménagera à l’Édifice Gaétan-Rousse et pourra accueillir davantage d’exposants.
La trésorière des Fermières de Saint-Timothée, Isabelle Gauthier, est intervenue à l’assemblée du conseil municipal du mardi 13 juin pour faire connaître le désappointement de ses consoeurs face à cette décision.
« Nous sommes déçues et fâchées, a-t-elle lancé. On ne se sent pas du tout respectées car on n’a pas été consultées », a-t-elle poursuivi, alors que le Cercle des fermières timothois est en charge de cette organisation depuis ses débuts.
Les revenus engendrés par le marché de Noël leur permettaient de payer le loyer annuel de leur local. De plus, l’organisme a versé des dons dans la communauté, estimés à 10 000 $ au cours de la dernière année.
Forte demande
éagissant à cette intervention, le maire Miguel Lemieux a d’une part expliqué que le marché de Noël était devenu à l’étroit dans le chalet du parc alors que seulement 27 demandes de kiosque ont été accordées l’an dernier sur une possibilité de 70.
De plus, la Ville aurait reçu un certain nombre de plaintes à l’effet que seul le Cercle des Fermières de Saint-Timothée tirait profit de l’activité.
Le maire a fait valoir que la nouvelle formule permettrait d’accueillir plus de kiosques, de éaliser de meilleures ventes et de redistribuer plus de profits.
Le conseiller du district Saint-Timothée, Normand Amesse, est aussi intervenu en fin d’assemblée pour signifier son empathie à l’égard des Fermières.
« Je comprends leur déception et je souhaite qu’elles y participent encore. Par ailleurs, il se tient plein de marchés de Noël à chaque année dans la égion. Si l’on souhaite se démarquer, je crois que ce n’est pas la quantité de kiosques qui compte, mais la qualité des exposants.»