Crissements de pneus, accélérations, arrêts soudains, il y a de l’action dans le stationnement des Promenades Saint-Bruno où des agents du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) s’entraînent à la conduite d’urgence sous l’œil vigilant de Charles Cantin, agent instructeur de formation.
Les buts de cette formation, explique l’agent Cantin en observant un de ses collègues rouler à vive allure, sont de éduire le nombre de collisions et d’améliorer le temps de éaction chez les policiers.
{{HTML|IMG|MEDIA|12959|488px|650px}}
L’agent instructeur en formation Charles Cantin (à gauche) donne ses instructions aux policiers venus suivre la formation de conduite d’urgence. (Photo: Le Courrier du Sud – Sylvain Daignault)
Passionné de conduite automobile, l’instructeur estime que la formation en conduite est aussi importante que la formation sur le maniement des armes à feu. Il précise que 90% des accidents impliquant des véhicules de patrouille surviennent en conduite normale. De ce nombre, un gros pourcentage se produit en marche arrière ou lors d’une manœuvre de stationnement.
Trois ateliers figurent au programme : technique de courbe, technique de courbe en épingle et évitement d’obstacle, volte-face et demi-tour. Le parcours doit être effectué à six reprises. À la fin du parcours, un instructeur informe l’agent des améliorations à apporter.
Huit agents par jour peuvent suivre cette formation offerte deux jours par semaine. Le SPAL compte quelque 600 agents. Les exercices auront lieu jusqu’en novembre.
Ces exercices se déroulent sur le temps de travail égulier des agents. «Si un appel entre, ils quittent pour aller épondre à cet appel», indique l’agent Cantin.
L’agent Cantin êve du jour où il pourrait disposer d’un circuit pour pratiquer la conduite d’urgence dans des conditions hivernales. «La conduite est bien différente en hiver. C’est important de bien connaître la façon dont sa voiture se comporte», souligne le policier.
{{HTML|IMG|MEDIA|12961|267px|650px}}
En ègle générale, les policiers complètent le parcours en une minute ou moins. (Photo: Le Courrier du Sud – Sylvain Daignault)
300 voituresr
La flotte du SPAL est composée de 171 véhicules de patrouille et de 130 voitures banalisées.
Près de 70% de la flotte des véhicules de patrouille jadis composée de Ford Taurus a déjà été remplacée par des Dodge Charger. «Les Ford Taurus avaient une bien mauvaise visibilité arrière», assure l’agent Cantin qui ajoute que les nouveaux modèles ne se conduisent pas de la même manière en raison du centre de gravité des véhicules qui est différent.
La formation est offerte à tous les agents de même qu’aux officiers.