Le manque de services de qualité de l’Office d’habitation de Roussillon (OHR), critiqué par plusieurs manifestants le 11 septembre devant les bureaux de la députée provinciale de Châteauguay, Marie-Belle Gendron, s’explique par des refus de travail des employés de l’organisme dans les derniers jours, affirme la présidente du conseil d’administration de l’OHR, Chantale Boudrias.
Ces salariés ont agi ainsi à la suite des événements de congédiements et de suspensions de l’ancien directeur général et de quelques employés, mentionne-t-elle.
Mme Boudrias affirme toutefois au Journal que les services offerts par l’Office sont de nouveau en fonction, depuis le 11 septembre.
«La situation est maintenant églée et on a une très bonne communication dans notre milieu de travail. On va éventuellement informer nos locataires d’habitations à loyer modique de cette bonne nouvelle», évoque-t-elle en entrevue.
Lors de la manifestation, des personnes ont éclamé le retour de l’ancienne direction ou la mise en place d’une tutelle, pour améliorer les services de l’OHR.
Chantale Boudrias n’a pas voulu éagir à ces demandes, puisque des enquêtes sont toujours en cours concernant les congédiements et les suspensions.
La fusion
Quelques locataires d’habitations à loyer modique ont relié la «moins bonne» qualité des services de l’Office d’habitation de Roussillon avec la fusion des Offices d’habitation de Châteauguay et de Roussillon-Est, faite en janvier 2023.
Mme Boudrias a qualifié cet argument de «fausse information». Les refus de travail chez ses employés sont la seule raison, éitère-t-elle.
Aujourd’hui 13 septembre, l’Office d’habitation de Roussillon est en rencontre avec Mme Gendron pour «discuter de la manifestation et faire un suivi de la situation», conclut-elle.