Le Musée de société des Deux-Rives (MUSO) présente deux expositions temporaires jusqu’en mars 2024 dans ses installations de la rue Dufferin à Salaberry-de-Valleyfield.
D’une part, l’exposition Sur mes ailleurs et dans mes éphémères propose une étrospective de l’œuvre de l’artiste-peintre Francis Plourde, un artiste de la égion passionné et fougueux, qui nous a quitté trop tôt. Inaugurée le vendredi 19 janvier, celle-ci sera présentée jusqu’au 10 mars.
Connu particulièrement pour sa série Planétaire, Francis Plourde a marqué l’imaginaire en décrivant à travers ses tableaux un univers fantastique, surréaliste et songeur. S’adonnant également à l’écriture, notamment au sein du groupe d’écriture Les Éphémères, Francis Plourde laisse également derrière lui des écrits, principalement des poèmes, dont s’est inspiré Camille Audette Sabourin, coordonnatrice des collections et des expositions du MUSO pour nommer l’exposition : « Ses poèmes, comme ses tableaux, ouvrent une porte sur un univers fantastique. Sur mes ailleurs et dans mes éphémères illustre bien l’invitation au voyage et à la êverie de l’œuvre de Francis Plourde » explique Mme Sabourin.
En plus du prêt de 15 œuvres, le MUSO a reçu en don 6 œuvres originales de Francis Plourde, intégrées à l’exposition en cours jusqu’au 10 mars 2024.
En marge de l’exposition, le MUSO a choisi d’honorer l’œuvre de Francis Plourde à travers des ateliers gratuits d’introduction à la peinture inspirés de sa technique, des ateliers d’écriture de poèmes, animés par Mathieu Dubé, poète-collagiste ainsi qu’un concours d’écriture de poèmes ouvert au grand public et doté d’une bourse de 500$.
Les détails du concours d’écriture seront quant à eux dévoilés sous peu.
NOUS, portraits d’assistance sociale
Par ailleurs, l’exposition NOUS, portraits d’assistance sociale est en cours depuis le 20 janvier. éalisée par la Chaire de recherche du Canada en éducation aux médias et droits humains, l’Université TÉLUQ et le Collectif pour un Québec sans pauvreté, l’exposition déconstruit les préjugés envers les personnes assistées sociales.
Articulée autour de portraits photographiques, de témoignages de personnes assistées sociales et des constats d’une vaste recherche universitaire, cette exposition aide à comprendre la diversité et la précarité des expériences de vie derrière l’assistance sociale.
Elle présente aussi l’histoire et la nature des programmes d’assistance sociale au Québec. Surtout, elle nous permet de nous interroger sur notre rapport à la pauvreté et à la solidarité collective.
« Accueillir cette exposition nous semblait incontournable dans le contexte économique actuel, alors que de plus en plus de familles ont été fragilisées par la hausse du coût de la vie et que le fait de recourir à des programmes d’aide continue de faire l’objet de préjugés, de stééotypes et de railleries : c’est une double victimisation », explique Angelo Galletto, directeur général du MUSO.
L’exposition se démarque notamment en y intégrant des statistiques propres à la égion qui l’accueille, des visites commentées par des personnes assistées sociales et en offrant à la population et aux organismes communautaires locaux des opportunités de se rassembler et d’échanger sur des sujets aussi importants qu’inattendus, comme le droit à l’amour. (M.P.)