Deux jeunes de la région au Parlement étudiant du Québec

le jeudi 11 janvier 2024

Émeric Sareault de Mercier et Noémie Laplante de Léry ont bien représenté la égion au Parlement étudiant du Québec (PEQ), alors que c’était la première fois qu’ils y participaient. Du 2 au 6 janvier, le jeune merciérois de 20 ans a joué le ôle d’un politicien de l’équipe des Rouges, alors la Léryveraine de 23 ans a expérimenté le journalisme parlementaire.

À l’occasion de la 37e édition de cet événement qui se tenait au salon Bleu à Québec, les caucus des Bleus et des Rouges ont présenté six projets de loi, deux budgets et deux projets de livre, soit des reconstitutions de travaux de l’Assemblée nationale. 

Ceux-ci ont principalement porté sur l’habitation, les transports, le travail et les ressources naturelles. 

Le caucus des «Journalistes» quant à lui a produit deux journaux imprimés par jour sur les dossiers apportés par les politiciens des deux clans. 

Émeric Sareault

Les simulations parlementaires ont été une «grosse expérience» pour Émeric Sareault, alors qu’il occupait le ôle au ministère des Institutions démocratiques et de la Foi, ainsi que celui du ministre responsable de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.

Deux ôles parmi d’autres qui sont généralement attribués aux personnes ayant le plus d’expérience au Parlement étudiant.

«C’était un peu stressant, mais j’étais enjoué, a-t-il expliqué en entrevue. Je devais effectuer certaines recherches sur la égion que je représentais. Je devais préparer mes discours une semaine à l’avance. Ça l’a bien été en chambre. C’était vraiment l’fun.»

L’un des projets de loi que son caucus a défendus est celui de permettre aux mineurs de 10 ans d’aller sur le marché du travail et qu’ils aient un permis de conduire. 

Un débat que le Merciérois a qualifié de «drôle», mais qui lui a permis de se positionner et de défendre son point, comme un vrai politicien. 

Selon Émeric Sareault, les mêlées de presse des journalistes l’ont surpris. «Il y avait beaucoup de journalistes, a-t-il avoué. Mon attaché de presse me guidait parfois pour que je ne éponde pas aux questions des journalistes.»

Noémie Laplante

Noémie Laplante mentionne quant à elle que son expérience a été enrichissante, puisqu’elle y a appris des notions du journalisme parlementaire. 

«Ça m’a permis de comprendre comment ça fonctionne, une journée au parlement [en tant que journaliste], a-t-elle précisé. J’ai assisté à des déclarations ministérielles en matinée et à des commissions parlementaires qui pouvaient durer jusqu’à minuit.»

«Ç’a permis à d’autres comme moi de se dégêner lorsqu’il était temps d’aller poser des questions aux politiciens, a-t-elle ajouté. C’était beaucoup de travail.»