Eau potable : Léry attend le coup de fil de Châteauguay pour trouver la solution gagnante

Le contrat qui lie les municipalités de Châteauguay et Léry quant à la fourniture de l’eau potable vient à échéance le 31 décembre. Les discussions se font toutefois attendre entre les deux administrations.
«Notre intention est de négocier de bonne foi avec Châteauguay pour trouver une solution gagnante pour tous, a indiqué le maire de Léry, Kevin Boyle lors de la dernière assemblée du conseil. On attend d’être convoquée par Châteauguay et on va s’asseoir pour trouver une entente de 5 ou 10 ans.»
Le maire éagissait à une ésolution adoptée le mois précédent par la ville voisine. Celle-ci, adoptée à l’unanimité par le conseil municipal de Châteauguay, demandait à la Ville de Léry de procéder aux investissements nécessaires afin qu’elle atteigne son autonomie dans le cadre de l’alimentation en eau potable auprès de sa population et pour ses développements futurs. Y est également ajouté que Châteauguay demande à sa voisine d’effectuer les efforts nécessaires quant à la problématique de l’eau potable, laquelle doit être un effort collectif et ne doit pas être uniquement assumée par la Ville de Châteauguay. Il y est spécifier que le contenu de la ésolution sera pris en considération par Châteauguay au moment de la négociation. 
M. Boyle dit avoir consulté la direction égionale des Affaires municipales et de l’Habitation qui lui a indiqué que Châteauguay ne pouvait arrêter de fournir de l’eau potable à Léry à moins que le ministère de l’Environnement, de la Lutte aux changements climatiques, de la Faune et des Parcs ne donne son aval à une solution de rechange.
Quant au prix, il s’attend, théoriquement, à ce que les ésidents de sa ville paient le même prix que les citoyens de Châteauguay pour l’eau,
«Le prix est basé sur notre consommation et aussi sur le volume qu’on va prendre, a informé M. Boyle. Une Ville ne peut pas faire du profit pour vendre de l’eau. Donc, il faut s’assurer qu’on travaille étroitement avec Châteauguay pour trouver la solution.»
Il ajoute que l’entente actuelle était bonne, d’autant plus que Léry ne rencontrait pas tout à fait le maximum du débit d’eau accordé. Ce qui fait dire au maire Boyle que Léry dispose d’une belle marge de manœuvre.