Entente entre Longueuil et ses cols bleus

le lundi 10 juillet 2023
Par Sylvain Daignault - Initiative de journalisme local Voir les autres articles

Les élus de Longueuil ont accepté à l’unanimité l’entente de renouvellement de la convention collective des cols bleus intervenue entre le Syndicat canadien de la fonction publique section locale 307 et la Ville de Longueuil couvrant la période du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2025.

La convention collective applicable aux personnes salariées cols bleus est échue depuis le 31 décembre 2018. Une entente de principe a été conclue le 31 mai dernier. L’assemblée du syndicat a ratifié cette entente à 84%, le mercredi 21 juin 2023.

À la séance d’agglomération du 6 juillet, la mairesse de Brossard a exprimé sa dissidence.

La Ville satisfaiter
Chef de la majorité au conseil municipal, le conseiller Jonathan Tabarah n’a pas caché sa joie de voir cette entente ratifiée : «On est heureux, satisfaits et soulagés de la signature de cette convention. Je tiens à remercier les cols bleus pour leur dévouement», a-t-il affirmé.

Pour lui, Longueuil offre des conditions de travail compétitives. Il se éjouit particulièrement de la disparition de la notion d’anciens quartiers au sein des cols bleus, une nouveauté qui fera baisser selon lui les heures supplémentaires. «Quand on passe d’un arrondissement à un autre, on est dans la même ville. Ça tourne la page sur les fusions/défusions. Les employés sont tous égaux.»

Principales modifications à la convention

  • La convention est d’une durée de 7 ans (2019-2025).
  • L’augmentation des salaires pour cette période est de 19,5%, avec une possibilité de 2% supplémentaire en fonction de l’IPC de 2024 et 2025.
  • La semaine normale de travail est de 36 heures par semaine.
  • Les horaires éguliers sont épartis sur quatre jours par semaine (4x 9h).
  • Des horaires éguliers de fin de semaine sont mis en place (3x 12h).
  • Des horaires particuliers existent pour couvrir les heures d’ouverture des installations (DCLDS) et pour les usines de traitement des eaux (GDE).
  • L’harmonisation est complète pour les différents mécanismes d’attribution des horaires, de mouvements de main-d’œuvre et de temps supplémentaire – il n’y a plus de secteur (ancien arrondissement).
  • Le mécanisme de comblement des postes permanents est plus efficace.
  • Tous les postes sont annualisés assurant ainsi une meilleure stabilité du personnel – l’exercice de choix de poste saisonnier est aboli.
  • Le mécanisme d’affectation temporaire est plus flexible, priorise de conserver l’expertise dans la direction et élimine les anciennes frontières des arrondissements.
  • Les fonctions d’ouvrier ont été fusionnées afin d’élargir leur champ d’intervention favorisant ainsi une meilleure flexibilité et efficacité d’intervention.
  • Le mécanisme d’attribution du temps supplémentaire est simplifié pour en améliorer l’efficacité et éviter les erreurs d’application.
  • Le remplacement de salaire lors d’invalidité diminue à 85% pour les salariés temporaires et suit une dégression pour les salariés permanents (100% de la 1ère à la 18e semaine d’invalidité, 90% de la 19e à la 35e semaine et 85% de la 36e à la 52e semaine).