Entrée en scène de paramédics en soins avancés

le vendredi 26 janvier 2024

La Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montéégie (CETAM) a reçu l’autorisation de mettre en place deux équipes quotidiennes de paramédics en soins avancés (PSA) qui «pourront intervenir en situation critique avec des possibilités additionnelles de soins avant l’arrivée à l’hôpital».

La CETAM tente ainsi de démontrer la pertinence des paramédics en soins avancés. Les deux nouvelles équipes pourront notamment «interpréter un électrocardiogramme, établir le plan de soins approprié, administrer les substances et les médicaments requis par voie intraveineuse ou intraosseuse, pratiquer la défibrillation manuelle et appliquer une stimulation cardiaque externe ou une cardioversion», détaille la CETAM.

«Avec les soins additionnels qu’ils peuvent administrer, plus de vies pourront être sauvées, plus de soins pourront être donnés en diminuant le temps d’hospitalisation ayant notamment pour avantage de diminuer la charge de travail au personnel hospitalier», fait valoir la Coopérative, qui regroupe 430 membres.

Les PSA peuvent également accompagner les patients lors de transferts interhospitaliers en remplacement des infirmières. Avec ces nouvelles équipes, l’ensemble du territoire de la CETAM sera couvert, alors que le service était offert depuis 2021 dans le secteur du grand Longueuil.

Le projet, initialement financé en entier par la coopérative ambulancière, devait d’abord démontrer sa pertinence afin que le Centre intégré de santé et services sociaux de la Montéégie-Centre (CISSSMC) accepte que ce service soit étendu ailleurs, explique la CETAM. C’est donc au tour du CISSS de la Montéégie-Ouest (CISSSMO) d’autoriser ce service sur son territoire.

«En assistance aux paramédicaux de soins primaires (PSP), ils offrent comme gains majeurs l’expertise et l’autorisation d’actes normalement exécutés en centre hospitalier. Ils contribuent bien sû à sauver des vies, mais aussi à diminuer les risques de séquelles majeures et potentiellement éduire le temps d’hospitalisation. Les patients auront en quelque sorte accès à une partie de la salle d’urgence auprès d’eux à même les lieux d’intervention», explique Jéémy Ménard, directeur général adjoint à la CETAM.