L’annonce du promoteur Hydroméga de suspendre son projet d’éoliennes dans le secteur Saint-Timothée à Salaberry-de-Valleyfield n’impressionne pas les membres du Comité Impact Éoliennes Valleyfield.
En éaction à l’annonce faite lundi par le porte-parole d’Hydroméga, Cédric Lascombe, le comité dit craindre que ce pas de recul soit une façon «de mieux revenir à la charge.»
« Au 2e assaut, notre maire et Hydroméga, à coup de campagnes de relations publiques voudront encore et encore nous imposer ce projet, auquel on dit NON… pour tant de raisons! », mentionne le comité dans un communiqué envoyé au Journal Saint-François.
Le comité citoyen estime que le maire de Salaberry-de-Valleyfield ne croit tout simplement pas, ou pire, ignore tous les impacts négatifs que causera l’implantation d’un parc éolien en zone inappropriée.
Le mouvement citoyen soutient que le secteur agricole de Salaberry-de-Valleyfield a déjà été grandement grugé par deux parcs industriels et que ces belles terres riches feront encore face à «une intrusion industrielle absolument incompatible avec son équilibre écologique inestimable… Si près de Montréal, ce petit joyau enchâssé entre deux bras du fleuve doit être enlacé, protégé, défendu et estimé par toute la collectivité.»
Le Comité Impact Éolienne constate aussi «qu’à l’autre bout de l’île, les belles terres et les boisés du secteur Grande-Île disparaissent à la vitesse grand-V. Stoppons la machine cette fois-ci! Notre île a été assez malmenée depuis 200 ans!»
Il sollicite auprès de la population un appui sans relâche en faveur de l’initiative des citoyens du milieu rural de Saint-Timothée «qui se démènent, corps et âme, pour sauver les dernières terres fertiles classées 1 de l’île, ainsi que tout leur écosystème.»