Handball : le Canada entamera sa ruée vers l’or aux Jeux panaméricains

le lundi 11 septembre 2023

Plus de six mois après avoir décroché son billet pour les Jeux panaméricains de Santiago, au Chili, l’équipe féminine canadienne senior de handball se servira de son expérience pour rivaliser contre les puissances sud-américaines, du 20 octobre au 5 novembre.

L’entraîneuse Nathalie Brochu, de La Prairie, en sera à ses 2e Jeux panaméricains, elle qui avait dirigé l’équipe en 2019, à Lima, au Pérou. À ce stade, la formation était composée de plusieurs recrues qui n’avaient pas d’expérience à l’international.

«Quand tu n’as pas d’expérience, tu en prends, estime-t-elle. Ça nous a coûté cher, puisqu’on avait une jeune équipe. Maintenant, on connait mieux l’organisation et les jeux, donc on va être plus en confiance vu que nous serons en terrain connu.»

Le Canada se retrouvera dans le groupe composé de l’Argentine, de Porto Rico et du Chili. Les joueuses visent au minimum une 2e place dans leur groupe pour passer à la ronde suivante. Une tâche difficile étant donné que l’Argentine occupe le 2e rang parmi les pays panaméricains et que le Chili aura la foule derrière lui étant le pays hôte.

«C’est presque des matchs sans lendemain, soutient Mme Brochu. On se prépare une partie à la fois et on essaie de ne pas trop se projeter dans l’avenir.»

Si jamais les Canadiennes remportent le tournoi, elles décrocheront leur billet pour les Jeux olympiques de Paris, à l’été 2024.

Meilleure préparation mentale

Les joueuses de l’édition 2019 savent désormais comment faire face à l’adversité, souligne Nathalie Brochu. Elles ont travaillé leur préparation mentale.

«C’est sû que j’ai le ôle de parler pendant les temps morts, mais j’essaie de prendre le temps d’arrêt au bon moment, indique-t-elle. Les athlètes sont de plus en mesure de composer avec ça.»

Elle ajoute que l’analyse vidéo est également un élément-clé de leur préparation.

«C’est ça qui fait la différence, croit-elle. On essaie de visionner le plus de séquences possible pour connaître les forces et faiblesses de l’adversaire.»

Du côté du financement, Mme Brochu déplorait en mars dernier que les joueuses et les membres de l’équipe devaient payer plusieurs frais de voyagement et de logement pour les parties aller-retour de qualification contre les États-Unis. Même s’il y a encore du chemin à faire, deux entraîneurs ont tout de même été financés pour un montant de 8 000$, fait-elle savoir.

Joueuses québécoises

-Myriam Zimmer, de Candiac;

-Catherine Léger, de Brossard;

-Samantha Koosau, de Brossard;

-Nassima Benhacine, de Chambly;

-Vassilia Gagnon, de Rosemère;

-Audrey Marcoux, de Sherbrooke;

-Émily Routhier, de Sherbrooke;

-Myriam Laplante, de Rimouski;

-Alexandra Pivin, de Drummondville;

-Rosali Langlois, de Notre-Dame-des-Bois;

-Laurie Lacasse, de Granby.