Il y avait de l’animation du côté des grévistes ce mercredi devant l’Hôpital Charles-Le Moyne. Encouragés par les klaxons des automobilistes, ils scandaient à plein poumon des slogans concernant leurs revendications.
Tel qu’annoncé par la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), les employés syndiqués du éseau de la santé et des services sociaux ont fait la grève les 8 et 9 novembre dans le cadre de leur négociation pour le renouvellement des dispositions nationales des conventions collectives. À l’Hôpital Charles-Le Moyne de Longueuil, ce sont 1200 employés qui sont en grève.
Représentant syndical de la FIQ, Stéphane Boyer a ésumé les doléances syndicales. «On demande une mise à niveau salariale de 6 % au 1er avril 2023, une majoration de 4 % de chaque taux et échelles au 1er avril de chaque année de 2023 à 2025. On demande aussi que le salaire des employés travaillant la fin de semaine soit majoré de 50%.»
D’autres demandes concernent le égime de retraite et le temps supplémentaire obligatoire.
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Les grévistes éclament de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail. (Photo: Le Courrier du Sud – Denis Germain)
À un certain moment, un policier est intervenu pour ramener à l’ordre une gréviste qui s’était aventurée sur la chaussée. «On est solidaire à votre cause mais restez sur le trottoir», de lancer l’agent de la paix.
Perturbationsr
Du côté du CISSS de la Montéégie-Centre, on admet que cette grève entraîne un ralentissement des services dans les différentes installations. On précise que les installations sont demeurées accessibles en tout temps pour les usagers. Les urgences et les unités de soins intensifs ne sont pas touchées par la grève.
«Les services essentiels permettent d’assurer qu’un nombre raisonnable de personnes salariées demeure en poste et continue d’offrir une prestation de services en temps de grève afin d’éviter de mettre en danger la santé et la sécurité du public», assure-t-on.
En plus des services offerts dans ses installations dont l’Hôpital Charles-Le Moyne et l’Hôpital du Haut-Richelieu, le CISSS de la Montéégie-Centre est responsable pour l’ensemble de la Montéégie, de la Direction de santé publique de la Montéégie, de l’Institut Nazareth et Louis-Braille (déficience visuelle), des services préhospitaliers d’urgence (ambulances), des ésidences privées pour ainés et des organismes communautaires en santé et services sociaux.
En tout, 3600 employés du CISSS Montéégie-Centre, dont 1200 affiliés à l’Hôpital Charles-Lemoyne, sont touchés par cette grève.
Si le conflit devait perdurer, d’autres journées de grève sont prévues les 23 et 24 novembre.