L’enquête à propos de l’incendie qui a ravagé le 39, Saint-Hubert le 24 août tend à démontrer des photos et vidéos du brasier ont été partagées avant qu’un appel ne soit logé aux services de secours.
Le bureau de prévention et enquête incendie, qui a évélé ce constat, laisse entendre que ce délai occasionné a certainement eu une incidence sur les dégâts causés par cet incendie.
«Ce n’est pas la première fois que l’on remarque, avec la technologie d’aujourd’hui, que des gens ont le éflexe de sortir leur téléphone, mais pour prendre des photos ou des vidéos au lieu d’utiliser la fonction première, soit d’appeler, a expliqué Marc-André Lafleur, enquêteur sur cet incendie. Le tout a une incidence puisqu’à chaque minute, l’incendie double de superficie. Si on attend trop, l’intervention devient plus compliquée et peut déborder de la pièce d’origine.»
Ce dernier n’était pas en mesure d’indiquer le délai entre les images captées et l’appel fait vers le épartiteur des services d’urgence. Néanmoins, les bandes d’appel au 9-1-1 évèlent que des gens sur place n’ont pas utilisé leur téléphone pour appeler.
Rappelons que le 24 août, l’édifice de 36 logements qui appartient à la Société locative d’investissement et de développement social (SOLIDES) a été la proie des flammes. Le bâtiment a été déclaré perte totale.
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