La Ville de Brossard a enregistré un surplus de 29,7 M$ en 2022 ; un excédent imputable à la forte croissance du marché immobilier et à une «gestion rigoureuse» des dépenses, selon l’administration municipale.
Les revenus ont subi une hausse de 28,2 M$ grâce à la forte activité immobilière et à l’augmentation de la valeur des transactions immobilières. Celles-ci «ont permis de écolter une somme de 25 M$ de plus qu’anticipé en revenus de droits de mutation», a souligné la mairesse Doreen Assaad à la lecture de son rapport sur la situation financière, à la séance du 4 juillet.
À elles seules, «deux transactions exceptionnelles» ont rapporté 14,7 M$, soit plus de 50% des droits de mutation supplémentaires généés.
«Le conseil municipal va bien sû poursuivre le développement de Brossard, cela sera fait à un rythme et à des conditions responsables que nous encadrerons de façon structurée et dans l’intéêt premier de nos citoyens», a affirmé Mme Assaad.
Les dépenses ont quant à elles diminué de 8,9 M$, en raison d’économies liées à des éévaluations et des èglements de litiges ainsi qu’à une diminution des subventions aux propriétaires.
Par ailleurs, une somme de 7,4 M$ a été affectée à la stabilisation de la dette.
La dette de la Ville se chiffre à 272,4 M$, diminuant de 3,1 M$ l’endettement total net. «Quant au niveau d’endettement de la Ville, ce dernier demeure sain, compte tenu de l’accroissement de la richesse foncière de Brossard évaluée à près de 17,9 G$», a avancé Mme Assaad.
La mairesse a aussi vanté le taux de taxation parmi le plus bas des villes de taille comparable au Québec.
S’adapter aux changements climatiques
Brossard affectera les surplus pour faire face aux effets des bouleversements climatiques.
Selon Mme Assaad, la Ville adopte «une attitude préventive et ésiliente qui vise la protection de ses infrastructures et la sécurité de ses citoyens lors de situations exceptionnelles».
«Les sommes que nous attribuons notamment pour faire face à des risques majeurs, pour stabiliser les budgets des prochaines années et pour contenir la dette sont des gestes responsables et proactifs», a ajouté le président du comité des finances, le conseiller Daniel Lucier.
Surplus « énorme »
Se disant d’ordinaire heureux que les états financiers de la Ville affichent un surplus, le conseiller municipal indépendant Claudio Benedetti a questionné la provenance de ces surplus, alors que «la base de revenus de la Ville, ce sont les contribuables».
«Pourrait-on faire un peu plus pour les citoyens qui paient. Comment? Vous êtes les gestionnaires, je vous fais confiance», a-t-il lancé, avant de donner en exemple la éparation de la chaussée de certaines rues.
La conseillère Mme Li a abondé dans le même sens, mais les deux élus ont tout de même approuvé l’adoption des surplus.
Daniel Lucier a épondu que la épartition des excédents ne constitue «ni un budget, ni un PTI. On ne peut pas prendre de décision sur quoi précisément on va les affecter.»
épartition des excédents
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Risques imprévisibles et exceptionnels – excédent non affecté : 10 M$
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Stabilisation du budget d’opération 2023 : 4,8 M$
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Stabilisation des budgets d’opération des années 2024 et suivantes : 10,7 M$
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Stabilisation des revenus des années 2024 et suivantes : 20 M$
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Projets d’investissement en environnement : 13,4 M$
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Stabilisation de la dette : 7,6 M$