La mairesse de Saint-Lambert écorche le ministère de l’Éducation

le lundi 18 septembre 2023

La mairesse de Saint-Lambert, Pascale Mongrain, n’est visiblement pas impressionnée par les méthodes du ministère de l’Éducation du Québec quand vient le temps d’agrandir ou de construire de nouvelles écoles.

Alors que se tenait une séance d’information sur le plan d’urbanisme le 13 septembre, une citoyenne anglophone a posé plusieurs questions sur le développement du secteur Saint-Charles – et ses plusieurs centaines de nouveaux ésidents –, dont son impact sur les écoles de la ville.

Mme Mongrain a d’abord indiqué que le cas des écoles est hors de la juridiction municipale, avant de renchérir.

«La dynamique au Québec est que le ministère de l’Éducation attend qu’il y ait une crise, attend que l’école soit tellement surpeuplée que la population ne sait plus où mettre les enfants, et là le Ministère va éagir», a-t-elle notamment déclaré en anglais.

Selon ses propos, des discussions à ce sujet ont eu lieu avec le Centre de services scolaire (CSS) Marie-Victorin dans la dernière année et demie.

«On leur a dit : on s’attend à un développement bientôt sur Saint-Charles, est-ce qu’on peut déjà planifier ensemble le besoin potentiel d’une école primaire? Ils ont dit : non. Vous devez attendre qu’il y ait assez d’enfants envoyés à l’école Rabeau et à l’école des Saints-Anges, au point où il n’y ait plus de places pour des enfants à ces écoles, et là le CSS peut aller voir le Ministère et lui dire : regardez, il y a des élèves dans des unités modulaires, dans des roulottes», a-t-elle ajouté.

Qualifiant de «terrible» cette dynamique, elle a toutefois affirmé que la Ville continuerait ses demandes sur ce plan.

Un nombre de logements à confirmer

Le développement de la zone Saint-Charles devrait accueillir quelques centaines de logements une fois construit. Cette zone est séparée en deux secteurs de l’avenue Saint-Charles : celui de l’ancienne usine Dare et celui du terrain Coupal, où se trouvait jusqu’en 2019 une quincaillerie Rona.

Si le projet est encore loin de la pelletée de terre, la mairesse a évoqué que du côté de Dare, on retrouverait entre 200 et 225 logements.

Le nombre projeté pour le terrain Coupal était moins clair. Selon Mme Fortin, c’est parce que le promoteur, Pur Immobilia, était plus avancé du côté de Dare lors de la dernière rencontre avec la Ville et que cette dernière se sentait plus à l’aise d’avancer des chiffres de ce côté.  

Autant du côté de Coupal que de Dare, le nombre d’étages maximal autorisé est de trois.

 

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