Sans contrat de travail depuis décembre 2020, soit depuis près de trois ans, les cols blancs de Longueuil se sont présentés en grand nombre lors de la dernière séance du conseil le 14 novembre afin de faire part de leurs demandes, dont la semaine de quatre jours obtenue par les cols bleus.
Se présentant la première au micro lors de la période de questions, sous les applaudissements nourris de ses collègues cols blancs, la présidente Karine Laprise a exposé les revendications de ses membres.
Les syndicats regroupés des employés municipaux (SCFP 306), qui représentent notamment les cols blancs, les brigadiers et les sauveteurs de l’agglomération de Longueuil, demandent à la Ville de meilleures conditions de travail, notamment la semaine de quatre jours, sans baisse de salaire, comme cela aurait été octroyé aux cols bleus de la Ville.
Selon le syndicat, la semaine de quatre jours permettrait de ramener des services les vendredis après-midi.
«Nous croyons que les conditions de travail des cols blancs qui sont très différentes de celles des autres groupes, n’est pas étranger au fait que tous les autres groupes sont formés majoritairement d’hommes.»
– Karine Laprise, présidente du syndicat des cols blancs de la Ville de Longueuil
«Nous sommes en 2023 mais par moment, on croirait être dans les année 1950», a-t-elle ajouté avant demander quelle était la position de la mairesse concernant l’équité entre les employés de la Ville?
Loin d’être désarçonnée, la mairesse Fournier a indiqué que les revendications étaient bien entendues mais que les discussions allaient se poursuivre à la table des négociations.