Après avoir frôlé le podium lors de deux épreuves disputées plus tôt cette semaine aux Mondiaux aquatiques de Fukuoka, Pamela Ware a finalement obtenu sa médaille. Elle s’est classée troisième le vendredi 21 juillet au 3 m, avec un pointage de 332,00.
Ware sentait que quelque chose de spécial se produirait en finale, car elle avait dormi 11 heures la nuit d’avant, chose qu’elle ne fait jamais.
«Je me sentais super bien ce matin (vendredi), j’étais de bonne humeur et j’étais prête. Ç’a super bien été et je suis tellement fière de moi ! Ça démontre vraiment que j’ai travaillé fort dans les deux dernières années pour me rendre où je suis aujourd’hui», a indiqué la plongeuse native de Greenfield Park à Sportcom.
À sa sortie de la piscine après son dernier plongeon, l’athlète de 30 ans ignorait qu’elle était au plus fort de la lutte pour la quatrième médaille de sa carrière à des Championnats du monde.
«Je ne connaissais pas mon classement et quand j’ai vu tous les coachs qui sautaient et qui se donnaient des câlins je me suis dit : “Oh, qu’est-ce qui se passe ?” […] Il restait encore la Japonaise, mais elle ne m’a pas dépassée, alors je savais que j’avais la médaille et j’étais tellement heureuse!» a poursuivi celle qui a pu compter sur les encouragements des autres plongeurs et membres de l’équipe canadienne.
Les Chinoises Yiwen Chen (359,50) et Yani Chang (341,50) ont pris les deux premières places.
Hommage à son entraîneur
Pour Pamela Ware, il s’agissait d’une première médaille depuis 2015 aux Championnats du monde, alors qu’elle avait remporté l’argent au 3 m synchro. Elle avait également obtenu deux médailles de bronze à sa première présence à l’événement, en 2013, au 3 m et au 3 m synchro.
Elle aurait d’ailleurs pu ajouter deux autres médailles au cours de l’édition 2023, mais elle a terminé à 0,65 point du podium au 1 m et à 1,77 point du podium au 3 m synchro.
Cette belle lancée amorcée le printemps dernier à la Coupe du monde de Montréal, Ware l’explique en grande partie par la collaboration avec son nouvel entraîneur Hui Tong.
«Ça fait juste un an et demi qu’il est mon entraîneur et notre relation est merveilleuse. Il me fait tellement rire, il me rend heureuse à l’entraînement et en compétition. Avant de plonger en compétition, il me fait sourire sur le tremplin et ça me fait tellement du bien. Grâce à lui, j’ai retrouvé l’amour de mon sport et je suis vraiment, vraiment contente qu’il soit mon coach», évoque-t-elle.
Ware fera l’impasse sur le 3 m synchro mixte afin de se préparer en vue de la Super finale de la Coupe du monde qui aura lieu à Berlin à compter du 4 août.