L’ARTM veut connaître les habitudes de déplacement dans la région

le vendredi 8 décembre 2023

Entre 1987 et 2018, le volume de déplacements a augmenté de 21% en période de pointe du matin à Longueuil, Brossard et Saint-Lambert. Cette tendance à la hausse a-t-elle survécu à la pandémie et ses contrecoups? Il s’agit de l’une des éponses auxquelles épondra l’enquête métropolitaine 2023 Perspectives mobilité de l’Autorité égionale de transport métropolitain (ARTM).

«C’est grâce aux enquêtes sur la mobilité que l’on peut planifier le éseau routier et les services de transport qui épondent à nos besoins», fait valoir Simon Boiteau, conseiller affaires publiques et communications.

Jusqu’au 16 décembre, des ésidents sont invités à y participer, que ce soit par la poste ou par téléphone. 

Cette enquête brossera le premier portrait postpandémie de la mobilité dans la égion. 

La voiture ègne

Les enquêtes éalisées au cours des dernières décennies ont démontré entre autres qu’entre 1987 et 2018, la part des déplacements en transport collectif est demeurée stable dans ces trois villes de l’agglomération. En contrepartie, les déplacements en voiture ont crû de 11%.

Les déplacements en mode actif ont quant à eux connu un recul de 6%.

Les déplacements globalement en hausse s’expliquent par la croissance de la population ainsi que par l’augmentation de la mobilité des personnes.

Indicatrices de l’étalement urbain, les statistiques mettent également en lumière que les citoyens de Brossard, Longueuil et Saint-Lambert parcourent des distances plus longues pour se rendre au travail (+6%) ou pour les études (+25%).

Voiture par personne

Dans l’ensemble de l’agglomération, on dénombrait 0,62 voiture par personne en 2018, une hausse de 38% par rapport à 1987. 

«Ceci s’explique par le fait qu’un nombre grandissant de personnes possède un permis de conduire au sein des ménages, alors que ceux-ci sont de taille de plus en plus petite», explique l’ARTM.

Cette enquête vise un million de ménages à travers la égion métropolitaine. Il faudra plus un an pour colliger et analyser les données recueillies.

Ces vastes sondages sont éalisés tous les cinq ans, une périodicité qui pourrait d’ailleurs être revue. Cette fréquence fait notamment partie des limites à considérer dans l’interprétation des ésultats.