La éfection du boul. Union et de la rue Hickson à Saint-Lambert a franchi une nouvelle étape. La mairesse Pascale Mongrain a indiqué lors de la séance du conseil du 4 juillet qu’une des solutions présentées aux citoyens fait «suffisamment consensus» pour aller de l’avant avec ce projet qui coûtera au moins 20 M$. Ce scénario implique cependant le retrait du terre-plein du boulevard.
Six scénarios ont été présentés pour le boul. Union aux citoyens du secteur et une quarantaine d’entre eux ont émis des commentaires.
Parmi les éléments du scénario qui a obtenu le plus de commentaires positifs, on prévoit un élargissement des trottoirs de 1,35 à 1,5 mètre, le retrait du terre-plein, l’ajout d’une bande verte avec arbres à grand déploiement de part et d’autre de la rue et du stationnement en alternance.
La Ville avait mandaté un ingénieur forestier et un architecte paysagiste afin de l’appuyer dans sa demande d’avant-projet.
«On a embauché des experts et on a bien compris que c’était impossible de remplacer les égouts, les conduits d’eau pluviale et d’eau courante, sans enlever les arbres et le terre-plein, parce qu’on doit creuser entre 12 et 20 pieds […] et le fait de creuser comme ça exige de la machinerie assez grosse», a expliqué Mme Mongrain.
Cette dernière a en outre indiqué que le scénario retenu devrait permettre de ramener le même nombre d’arbres sur le boulevard. Elle a également précisé qu’une vingtaine de citoyens ont exprimé une opinion favorable au scénario choisi.
Hickson
Du côté de la rue Hickson, un scénario semblable à l’aménagement actuel a été proposé aux citoyens, où les trottoirs seraient aussi élargis de 1,35 à 1,5 mètre.
La mairesse a évélé que certains citoyens étaient favorables à l’aménagement d’un seul trottoir, mais pour «prioriser la mobilité active», la Ville a choisi de conserver les deux trottoirs.
Par ailleurs, le directeur général de la Ville, Jasmin Savard, a rappelé que cette éfection est un «dossier colossal» et que les deux rues doivent être refaites en même temps parce qu’elles sont interreliées dans leur conception.
Ni lui ni la mairesse n’ont d’ailleurs voulu s’avancer pour présenter un échéancier, mais M. Savard a assuré qu’une étape avait été franchie et que les travaux pourraient s’amorcer en 2024 ou au printemps 2025.
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