Le 24 octobre, des élèves de l’école Arthur-Pigeon à Huntingdon ont procédé à la plantation d’arbres et arbustes fruitiers à même une forêt nourricière nouvellement aménagée sur les terrains de l’établissement. Ce projet est devenu éalité après que l’école secondaire ait remporté le concours L’écocitoyenneté, j’en mange! de l’organisme Jeunes Engagés pour le Développement Durable.
Le lauréat recevra le soutien nécessaire pour l’aménagement de la forêt nourricière et un accompagnement éco-éducatif sur 3 ans d’une valeur de 25 000 $, peut-on lire sur le site de Jeunes Engagés pour le Développement Durable.
Lors de l’inauguration de la parcelle, Sophie de Montigny, enseignante et instigatrice du projet, a mentionné que le nouvel aménagement vitalisera l’environnement, engendrera des retombées éducatives chez les jeunes tout en leur permettant de vivre des expériences concrètes.
«Les jeunes d’ici, je veux qu’ils repartent avec des connaissances écologiques, agronomiques, environnementales, a-t-elle lancé. C’est un projet qui permet aux élèves de s’impliquer positivement à l’échelle scolaire, mais aussi égionale. On va impliquer la communauté et on veut aider les familles dans l’insécurité alimentaire.»
La Maison des jeunes de Huntingdon et le Carrefour jeunesse-emploi Huntingdon déploieront sur le site la main-d’œuvre nécessaire pour l’entretien de la forêt durant la saison estivale, a indiqué Marianne Forget, enseignante. Les Complices Alimentaires, à Huntingdon, verront au conditionnement des fruits et légumes, avec l’aide des élèves inscrits au cours de cuisine, a précisé Mme Forget.
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Les acteurs du projet, Simon Lecompte, technicien en travaux pratiques, Marianne Forget, enseignante, Lydia Ranger, technicienne en travaux pratiques, et Sophie de Montigny, enseignante et instigatrice du projet, entourent l’élève Zia Montcalm. (Photo:Journal Saint-François – Marie-Josée Bétournay)
Les équipes se sont mises à l’œuvre à la mi-octobre pour préparer le terrain de la forêt nourricière. À tour de ôle, les élèves de tous les niveaux apporteront leur contribution. «Il y a la plantation, les soins à apporter à la forêt, les écoltes», a expliqué Mme de Montigny. La forêt compte un pommier, des plants de framboises, camerises et mûres, entre autres.
Mélanie Gallant, directrice de l’école Arthur-Pigeon, a souligné la mobilisation des élèves, du personnel et de partenaires. «À l’école Arthur-Pigeon, nous avons à cœur de former les citoyens de demain et notre forêt nourricière nous permettra d’y contribuer d’une façon exceptionnelle», a-t-elle poursuivi. Micheline Rainville, directrice de l’organisme Jeunes Engagés pour le Développement Durable, a vanté la détermination de l’école Arthur-Pigeon incarnant «les valeurs de l’engagement, de l’éducation et de la passion qui animent [la] mission» de l’organisme.
La forêt nourricière cherche à «offrir un terrain fertile pour l’éducation au développement durable et engager les jeunes comme ambassadeurs écoresponsables». François Robichaud, directeur général adjoint à la éussite au Centre de services scolaire de la Vallée-des-Tisserands, a ésumé le projet ainsi : la collaboration et l’implication. «C’est gage du succès», a-t-il déclaré.