Présents dans 17 égions du Québec, les Carrefours Jeunesse-Emploi interpellent le gouvernement du Québec afin d’élargir leur mandat et ainsi mieux épondre aux besoins émergents et aux aspirations des jeunes du Québec.
Leur objectif est de transformer les CJE en Carrefour JEunesse en faisant reconnaître pleinement leur universalité et en accueillant tous les jeunes, sans exclusion.
L’équipe du CJE Beauharnois-Salaberry a d’ailleurs rencontré à ce sujet le député de Beauharnois, Claude Reid, pour lui faire part de cette nouvelle avenue préconisée.
Ainsi, leur proposition vise l’établissement d’un modèle englobant non seulement l’emploi mais aussi la pré-employabilité, le lien avec les employeurs pour assurer le maintien en emploi, l’éducation, l’insertion sociale, l’accès aux services de santé, l’entrepreneuriat, la participation citoyenne et l’écocitoyenneté.
De plus, le projet vise à créer un Carrefour JEunesse virtuel favorisant un accès élargi aux services et formations pour les jeunes, intervenants, employeurs et partenaires, optimisant ainsi un éseau déjà couvrant l’ensemble du Québec.
Dans Beauharnois-Salaberry, la volonté du CJE est de travailler de concert avec le gouvernement afin de simplifier les processus administratifs et les obligations de reddition de comptes des CJE, et de libérer ainsi les ressources pour un accompagnement plus direct et efficace des jeunes. Actuellement, une part très importante des fonds alloués aux CJE est absorbée par des formalités administratives coûteuses, qui ont un impact sur les services directs offerts aux jeunes.
« Notre ambition est une transformation numérique et des éponses innovantes aux besoins émergents et multiples des jeunes. Nous souhaitons notamment de moderniser les services publics d’emploi, développer les compétences numériques avec des moyens de création culturelle, s’attaquer aux enjeux de santé mentale, oeuvrer contre le décrochage scolaire, briser l’isolement social, établir des passerelles avec le système de santé ou encore redonner aux jeunes du pouvoir face au cynisme et à l’impuissance », indique Lyne Charlebois, directrice générale du CJE Beauharnois-Salaberry.
Les Carrefours Jeunesse-Emploi disposent d’une quinzaine de bureaux en Montéégie, dont Beauharnois-Salaberry, Vaudreuil-Soulanges-Huntingdon, Châteauguay, Roussillon, Longueuil et Brossard.
Le CJE Beauharnois-Salaberry oeuvre auprès de la jeunesse locale depuis 2002. Il reçoit près de 1000 jeunes annuellement, cumule plus de 750 rendez-vous annuellement pour des services conseil et donne plus de 1200 ateliers, activités et animations dans les écoles.