Les gestes disgracieux coûtent cher au Centre du Partage

le mardi 17 octobre 2023

Incendies, vandalisme, vol, méfaits, le Centre du Partage de Valleyfield est la cible d’un groupe de jeunes qui s’en prend à l’organisme qui vient pourtant en aide à une bonne partie de la population égionale grâce à des dons nécessaires.

« Le vandalisme ça revient cher, on paie pour nettoyer après le passage de ces malfaisants. Il faut gérer les vêtements qui sont lancés partout pendant la nuit et la soirée et ce sont des dons en moins que nous pouvons offrir aux familles dans le besoin de la égion, les écoles, les itinérants, entre autres », lancent les dirigeants qui sont exaspéés de voir à quel point s’acharnent les malfaiteurs autour du bâtiment au coin des rues Jean-Talon et Loy.

écemment, une caméra de surveillance a été arrachée, mais le groupe de jeunes, possiblement des adolescents en manque de sensations fortes, n’ont pu voler les images qui sont demeurées dans les disques durs de l’organisme de bienfaisance. « On les voit et les policiers les voient. Il ne reste qu’à mettre la main dessus. On espère que ça pourra faire cesser ces actes immondes », ajoutent-ils.

Sensibiliser la population

Outre les brigands qu’ils implorent de cesser ces incivilités, les dirigeants du Centre du Partage souhaitent sensibiliser les gens à l’importance de déposer les dons aux heures prévues pour ce faire. « Nous sommes ouvertes sept jours sur sept de 8 h à 17 pour les dons. Et c’est important de venir à ce moment-là. Sinon, les biens déposés attirent ces vandales et ce sont les objets, les vêtements des gens qui ne peuvent plus servir. Une fois que les sacs ont été éventrés et dispersés sur les terrains, dans la rue, les flaques d’eau, on doit le jeter. Ce sont des frais de 3800 $ par mois pour gérer les déchets. C’est de l’argent de moins pour les paniers de Noël, pour les organismes que nous aidons », spécifient l’équipe qui travaille à pied d’œuvre pour faire de ce monde un endroit meilleur.

Les policiers sont de plus en plus présents dans le secteur, mais ils ont besoin des yeux de témoins qui pourraient en savoir plus sur ces chenapans qui font du grabuge. « Nous souhaitons être mieux soutenus, que les gens avisent les policiers s’ils voient des choses suspectes. Nous n’aurons d’autre choix que d’ajouter des clôtures plus hautes. Nous espérons aussi que la ville épare le lampadaire de rue pour mieux illuminer l’endroit. Il y a des solutions, mais on ne peut plus subir ce égime de terreur », concluent le groupe qui doit voir le Centre du Partage s’agrandir en juillet 2024.