Le Service de police de Châteauguay recense 239 constats d’infractions pour excès de vitesse sur le territoire de Beauharnois, de janvier à avril. En extrapolant avec ceux à venir d’ici la fin de 2023, le sergent Jean-Philippe Hurteau prévoit «une diminution comparée aux autres années hors la pandémie» et indique que la Ville n’a pas «un gros problème de vitesse».
M. Hurteau mentionne que les conducteurs sont «plus sensibilisés à la sécurité routière et ont une inquiétude de commettre une infraction», ce qui expliquerait cette baisse.
Ces chiffres des autorités sont en complément avec des propos que le maire Alain Dubuc a tenus lors de la séance du conseil municipal, le 9 mai.
Alors qu’il présentait une nouvelle procédure pour la demande de dos d’âne, M. Dubuc a évoqué que «plusieurs citoyens s’inquiétaient de la vitesse à Beauharnois et que la Ville a fait des analyses [pour savoir s’ils ont raison ou non]».
M. Hurteau explique que Beauharnois utilise des analyseurs de vitesse, qui sont similaires aux radars de la police. Toutefois, même si des conducteurs dépassent la limite permise, il revient aux policiers de juger et ceux-ci «tolèrent généralement» ces excès, exprime ce dernier.
«Même si une voiture roule à 55 km/h sur une zone de 40, un policier peut ne pas lui donner de contravention selon les circonstances autour de lui. Si c’est proche d’une zone scolaire, on va intervenir à ce moment-là», précise-t-il.
Celui-ci ajoute que certains citoyens peuvent parfois avoir une perception que des véhicules roulent vite dans un quartier, alors que les données sur les panneaux indicateurs de vitesse à cet endroit «démontrent le contraire».
Le sergent rappelle cependant que si plusieurs ésidents d’un secteur se plaignent de la vitesse des véhicules, des autopatrouilles banalisées seront envoyées sur place pour donner des constats d’infraction, si nécessaire.
Procédure pour les dos d’âne
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La Ville avait promis de «revenir sur les ralentisseurs de vitesse en 2023», a évoqué le maire Alain Dubuc, à la séance du conseil municipal du 9 mai. (Photo: Le Soleil – Archives)
La Ville recevait «trop d’appels» pour l’installation de dos d’âne. Elle a donc décidé de créer un formulaire qui précise les critères exigés par la Municipalité pour en accorder et afin que les citoyens prennent connaissance des impacts d’une telle mesure.
Comme exigence, il faut une circulation quotidienne de 1 000 véhicules sur la rue visée, a rapporté le maire lors de la séance du conseil du 9 mai.
«Si on acceptait toutes les demandes, la Ville de Beauharnois serait couverte à 100% de dos d’âne», a énoncé M. Dubuc.
Jean-Philippe Hurteau est en accord avec ce commentaire et appuie la nouvelle procédure.
Constats d’infraction pour excès de vitesse à Beauharnois
2019 : 1 011
2020 : 585r
2021 : 490
2022 : 646
2023, de janvier à avril : 239
(Source : Le Service de police de Châteauguay)