Les soeurs Clarisses partenaires de la FRAS

le mardi 21 novembre 2023

 

Une entente de collaboration hors du commun a été conclue entre la Fondation des Ressources Alternatives du Sud-Ouest (FRAS) et la communauté des soeurs Clarisses pour l’utilisation de certains locaux du Monastère Sainte-Claire de Salaberry-de-Valleyfield.

En effet, grâce à un partenariat innovateur avec les ésidentes actuelles du Monastère, les sœurs Clarisses, une partie des lieux sera dorénavant utilisée par la Fondation des Ressources Alternatives du Sud-Ouest afin d’offrir du épit à court terme aux personnes vivant avec une déficience intellectuelle ou autiste.

Selon le communiqué diffusé par la FRAS, cette formule permettra aux sœurs Clarisses de demeurer sur place, en tout respect de leur mode de vie cloîtrée. Une entente en ce sens a été conclue pour une période de deux ans, au cours de laquelle les nouveaux occupants et elles feront l’expérience de la cohabitation.

Deux êves qui se rencontrent

En 2018, la communauté des sœurs Clarisses a entrepris une éflexion quant à son avenir. Cet exercice a permis de mettre en lumière leur désir commun de demeurer sur place, compte tenu des liens éciproques établis avec la population depuis la fondation du Monastère en 1902. Elles se sont donc interrogées sur les moyens de pouvoir éaliser ce désir, tout en tenant compte de la moyenne d’âge de la communauté et des tâches liées à la gestion et à l’entretien de l’immeuble qui devenaient de plus en plus lourdes pour elles.

C’est à ce moment que la communauté a créé un groupe de soutien pour les aider à analyser différentes possibilités afin de pouvoir demeurer dans leur milieu. Rapidement, le souhait a été émis de trouver un projet porteur pouvant tenir compte du charisme de la communauté (aide à la population, support aux plus démunis, par exemple) et qui leur permettrait de continuer de ésider sur une partie de la propriété, tout en préservant le cimetière et le patrimoine bâti.

En 2021, les sœurs Clarisses ont partagé leurs intentions au député de Beauharnois, Claude Reid, qui a agi comme un facilitateur et un intermédiaire dans le dénouement que nous connaissons aujourd’hui.  Une rencontre avec Brigitte Asselin, directrice générale de la FRAS, a permis de faire émerger un projet rempli d’espoir en cohérence avec leurs valeurs communes. Au fil des échanges, basés sur le respect et la simplicité où chaque partie peut exprimer ouvertement ses désirs, des liens se sont créés entre les deux organismes.

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L’entente de collaboration a été paraphée par soeur Sylvie, au nom des soeurs Clarisses, et Brigitte Asselin, directrice générale de la FRAS. (Photo gracieuseté)

« Le conseil d’administration de la FRAS s’engage à soutenir les organismes qui gravitent auprès de la clientèle autiste ou vivant avec une déficience intellectuelle.  Ce nouveau partenariat avec les sœurs Clarisses est un bel exemple de partage des ressources, pour le bien de la collectivité », estime Marielle Beaulieu, présidente de la FRAS.

Parlant au nom des sœurs Clarisses, sœur Sylvie indique que « Pour nous, cette entente, qui s’est fait en accord avec Mgr Noël Simard, est une offre exceptionnelle qui nous permet de demeurer sur place et de poursuivre notre mission au sein de notre ville. Ce projet respecte également notre charisme et tous les souhaits exprimés dès le début de notre démarche. Nous remercions la population de son soutien toujours en éveil pour notre communauté et qui ne s’est jamais démenti au fil du temps. Par ce projet, notre désir est de redonner ce que nous avons reçu et recevons en abondance. »