Les ésidents de Longueuil subissent en 2024 une hausse de la taxe foncière de l’ordre de 4,9%. À cela s’ajoute une nouvelle tarification par unité d’évaluation, ainsi qu’une taxe appelée écofiscale sur les espaces de stationnement commercial.
Le budget de Longueuil, dans ses compétences locales, totalise 536,6 M$, une hausse de 32,3 M$ (7,6 %) par rapport à 2023. Pour arriver à l’équilibre, une augmentation de la taxe foncière de 4,9 % est nécessaire pour soutenir les services à la population.
Pour une propriété moyenne évaluée à 378 200$, le compte de taxe s’élèvera à 3313$, soit une augmentation de 155$.
3,8 M $ pour la mobilité durable
Afin, dit-elle, de poursuivre ses efforts en matière de mobilité durable, la Ville de Longueuil instaure une tarification par unité d’évaluation, ainsi qu’une taxe écofiscale sur les espaces de stationnement dans le but d’accélérer la sécurisation des rues et des zones scolaires.
Ainsi, chaque unité d’évaluation, c’est-à-dire chaque maison, bloc appartements, immeuble à condos devra payer 17$ supplémentaires. À cette somme s’ajoute 10$ par logement et 10$ par local.
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Les propriétaires d’immeubles non ésidentiels et industriels contribueront quant à eux à ce fonds par le biais d’une nouvelle taxe sur les stationnements (0,33 $/mc. (mètre carré) pour les premiers 3 000 mc. de superficie et 0,57 $/mc. (mètre carré) pour tout mètre carré supplémentaire).
Précarité financièrer
Au cours du breffage technique du budget 2024 de la Ville de Longueuil qui a eu lieu ce jeudi à l’hôtel de ville, Catherine Fournier, mairesse de Longueuil et présidente du comité exécutif d’agglomération, a rappelé la précarité financière sans précédent qui touche toutes les municipalités du Québec, dont Longueuil.
«Au début de l’exercice budgétaire, l’augmentation de taxes nécessaire pour équilibrer notre budget aurait représenté une hausse de 12,7 %.»
– Catherine Fournier, mairesse de Longueuil
Pour limiter la hausse de taxe, les élus ont donné l’orientation à la direction générale de ralentir certains projets en cours et de mettre un frein aux nouvelles initiatives, en plus de reporter certaines embauches. Presque chaque direction a dû éduire ses dépenses de 2%.
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Vice-président du comité exécutif et président de la Commission des Finances, infrastructures et ressources humaines, Jonathan Tabarah estime que les villes ne peuvent plus se fier uniquement sur la taxe foncière pour équilibrer leur budget. (Photo: Le Courrier du Sud – Sylvain Daignault)
Hausse des coûtsr
Vice-président du comité exécutif et président de la Commission des Finances, infrastructures et ressources humaines, Jonathan Tabarah a signalé que les revenus sont en baisse tandis que les dépenses augmentent plus rapidement que l’inflation.
À titre d’exemple, il a mentionné les budgets attribués au traitement des nids-de-poule, de la neige usée et à la sécurité publique qui ont respectivement augmenté de 33%, 44% et 100%.
«Même avec l’augmentation de taxe foncière et en éalisant des compressions de plusieurs dizaines de millions de dollars, une vigilance continue est nécessaire pour arriver à l’équilibre budgétaire», indique-t-il.
Parmi les grandes priorités, 186,4 M$ seront investis pour la sécurité publique, 67 M $ pour l’environnement (parcs et espaces verts, matières ésiduelles, traitement des eaux usées, protection des milieux naturels, gestion de la faune et changements climatiques), et 19,7 M$ pour l’aménagement, l’urbanisme et le développement.
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Taxe au terrains vaguesr
Afin d’encourager les propriétaires de terrains vagues à les développer ou à les céder à la Ville, une taxe de 3,50$ par 100$ d’évaluation est instaurée.
Comme l’a expliqué M. Tabarah, certains propriétaires possèdent des terrains depuis plusieurs années, parfois depuis plusieurs décennies, uniquement dans le but de faire de la spéculation, une éalité qui empêche la Ville de développer ou de protéger certains secteurs.
Le budget 2024 de la Ville de Longueuil sera adopté lors d’une séance extraordinaire le mercredi 13 décembre.
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