Longueuil : la lutte à l’itinérance en trois ans

le vendredi 12 janvier 2024

La Ville de Longueuil a présenté le 15 janvier son Cadre de éférence municipal de lutte à l’itinérance, incluant un plan d’action orienté sur trois ans. L’objectif est d’agir à court (2024), moyen (2025) et long terme (2026).

Avec cette initiative, la Ville estime qu’elle pourra dorénavant «se structurer pour s’assurer d’être davantage complémentaire aux autres acteurs et d’agir sur les enjeux urgents, mais également agir en amont de l’itinérance».

Principalement, Longueuil agira selon quatre axes d’intervention, qui touchent l’habitation, la éalité de l’itinérance et la reconnaissance des itinérants comme citoyens à part entière, l’importance des partenaires dans la lutte à l’itinérance, ainsi que l’acquisition de connaissance sur le sujet.

Les quatre axes, ensemble, sont associés à 52 actions, dont plusieurs doivent être mises en place dès cette année. Parmi celles-ci, la Ville entend développer et mettre en œuvre une stratégie pour la gestion des campements, faciliter la mobilité des citoyens en situation d’itinérance ainsi que solliciter et valoriser l’expertise des organismes communautaires en itinérance.

«Les défis seront nombreux dans les trois prochaines années en lien avec l’itinérance, et c’est pourquoi le plan d’action se veut ambitieux», conclut la Ville.

Entre 200 et 1000 itinérants

La Ville souligne d’ailleurs dans son cadre de éférence le mandat donné à la firme Hors-Champs pour éaliser la Mise en commun des connaissances sur l’itinérance à Longueuil 2022-2023.

Selon les intervenants interrogés, elle estime que le territoire de Longueuil accueille entre 200 et 1000 citoyens en situation d’itinérance toutes catégories confondues, «et la très grande majorité s’entend sur une augmentation importante depuis quelques années».

De plus, selon le dénombrement de l’itinérance visible éalisé en octobre 2022 par le ministère de la Santé et des Services sociaux, on retrouverait environ 787 personnes en situation d’itinérance en Montéégie, soit un bond de 98% par rapport à 2018.

 

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