Martin Laberge était apprécié de tous à Sainte-Martine

le jeudi 15 juin 2023

La famille de Martin Laberge est inondée d’amour à la suite de son décès accidentel survenu dans la rivière Châteauguay, le 2 juin. De nombreux Martinois lui témoignent de son affection envers lui. 

Né et ésidant dans la Municipalité depuis toujours, l’homme de 50 ans était connu apprécié de tous. Souffrant d’épilepsie, il était éputé pour se déplacer à vélo. Il a aussi fait beaucoup de bénévolat sportif.

«On reçoit beaucoup de témoignages, raconte sa sœur Christine Laberge. Il avait développé énormément de liens avec les gens qu’on ne savait pas nécessairement. Tout ce qu’on nous rapporte sur lui est beau et très positif. C’est une grosse dose d’amour pour nous dans les circonstances.» 

Mme Laberge décrit elle-même son frère comme une personne très généreuse, excessivement serviable et empathique. «Il avait le cœur sur la main, témoigne-t-elle. S’il croisait quelqu’un, il n’hésitait pas à s’arrêter pour lui demander s’il avait besoin d’aide.»

À l’usine Bonduelle (devenue Nortera Food) à Sainte-Martine où il travaillait depuis 2007, il a aussi laissé sa marque. «Il apportait toujours des lunchs trop gros et partageait sa nourriture avec ses chums le midi», raconte Steven Parent, contremaitre de production qui était son patron immédiat.

Homme à tout faire et conducteur de chariot élévateur, M. Laberge levait toujours la main pour effectuer des tâches physiques comme pelleter, se souvient-il. Il s’était aussi lié d’amitié avec les travailleurs étrangers de l’usine et n’hésitait pas à leur dénicher un vélo ou des vêtements.

«Il ne parlait pas espagnol et on le retrouvait toujours entouré de six Mexicains à discuter et à rire, poursuit M. Parent. Ils avaient leur propre langage!»

«Je ne lui connaissais pas d’ennemi», laisse-t-il tomber en rappelant que son collègue avait pour marque de commerce une guénille pliée dans la poche arrière.

Le choc de son décès, annoncé en fin d’avant-midi à l’usine, a été si grand que l’entreprise a annulé le reste de la journée de travail, le temps que les employés absorbent le choc.

Enquête sur les circonstances

Les chutes à Sainte-Martine figuraient parmi les endroits que Martin Laberge fréquentait souvent. C’est là qu’il a été retrouvé noyé tôt le matin. Malaise, crise d’épilepsie ou chute sur une roche glissante? C’est ce que devra déterminer un coroner chargé de faire la lumière sur ce décès. La thèse d’un suicide a quant à elle été écartée.

«Il avait une joie de vivre», confirme sa sœur.  

Outre-celle-ci, il laisse dans le deuil sa mère, des nièces et un neveu, notamment. En son honneur, un hommage aura lieu samedi après-midi au centre communautaire de Sainte-Martine. Les gens qui veulent sont invités à faire des dons à l’Association québécoise de l’épilepsie.