Mercier aimerait une aide financière pour son service de police

le jeudi 14 septembre 2023

À l’instar d’autres municipalités du Québec, Mercier aimerait obtenir des subventions du gouvernement pour l’appuyer dans son embauche de policiers.
La mairesse Lise Michaud a parlé d’une situation très problématique. «D’autant plus que nous faisons partie de la Communauté métropolitaine de Montréal, a-t-elle fait savoir. Donc, nous sommes obligés d’offrir un service de police de niveau 2. Mais nous n’avons aucune aide financière qui vient. Alors que la Ville de Montréal en a. Les villes desservies par la Sûreté du Québec, le service est subventionné à 50 %. Nous, on a zéro subvention et zéro aide.»
Cette sortie a été faite à l’assemblée du conseil du 12 septembre après que les élus aient ésolu de demander une rencontre avec la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, et le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel.
Pénurie de policiersr
Le Service de police de Mercier doit composer avec une pénurie d’effectifs. Celle-ci engendrerait un épuisement chez les employés. «La pénurie d’effectifs a également un impact notable sur la sécurité des citoyens, notamment en matière de sécurité routière», a laissé entendre le conseiller Martin Laplaine, chargé de lire la ésolutionr
La Ville de Mercier a laissé savoir que Montréal avait accès à des subventions pour faire face aux difficultés de recrutement. La somme de 45 M$ par année sur un horizon de cinq ans permettrait de payer le salaire d’un policier sur deux. 
Elle a ajouté que l’École nationale de police du Québec éserverait aussi des recrues pour les villes de Montréal et Laval ainsi que la Sûreté du Québec. «Alors que nous avons peine à recruter les policiers dont nous avons besoin pour effectuer nos obligations», a poursuivi M. Laplaine. 
Un poste de service de niveau 2, comme celui en place à Mercier, doit offrir une gendarmerie, un service d’enquête, lequel comporte plusieurs volets supplémentaires au niveau de base, des mesures d’urgence auxquelles s’ajoutent le contrôle de foule avec risque d’agitation et des services de soutien auxquels s’ajoutent six éléments supplémentaires au niveau 1.
La ésolution adoptée s’accompagne aussi d’une lettre qui sera acheminée au président de l’Union des municipalités du Québec, à celui de la Fédération québécoise des municipalités, à la ministre responsable de la Montéégie, au ministre de la Justice, au ministre de la langue française, à la députée de Châteauguay et au préfet de la MRC du Roussillon. 
Rappelons que la Ville de Mercier a créé son propre service de police en 2017. Il s’agissait alors du plus petit poste au Québec avec 19 policiers. Elle était auparavant desservie par le Service de police de Châteauguay.