La Ville de Mercier a pris la décision de ne pas renouveler son contrat avec la SPCA Roussillon, principalement pour des raisons financières. Elle a pris en charge certains services animaliers à l’interne, puis fait dorénavant appel à la SPCA de Beauharnois.
Le contrat prenait fin le 31 mars, indique Vincent Lanctôt, directeur des communications à Mercier.
«Ça nous coûtait entre 30 000$ et 35 000$ par année et une hausse substantielle était à venir si on renouvelait, fait-il savoir. On a donc revu nos pratiques. On est en train d’évaluer ce qui en est, mais c’est de l’ordre de moins de 25 000$ avec Beauharnois.»
Dans le cas des licences pour les animaux, le service a toujours été offert directement à la Ville, ajoute M. Lanctôt.
Le directeur de la SPCA Roussillon, Pierre Bourbonnais, a fait un appel deux mois après la fin du contrat afin d’en savoir plus sur la façon de faire de Mercier dans le cas d’un animal perdu.
À ce moment, on lui aurait dit que le service d’incendie allait s’occuper du dossier. La personne avec qui il a discuté détenait peu d’informations quant à la marche à suivre. M. Bourbonnais déplore que parfois, si les citoyens n’ont pas de éponses claires et trouvent un animal, ils pourraient le laisser sur un territoire qu’ils savent desservi par la SPCA Roussillon pour que celle-ci s’en occupe.
M. Lanctôt reconnait qu’il a pu y avoir une période d’adaptation durant lequel il y avait des questions. Il n’y a néanmoins pas eu de mécontentement ou d’interruption de services, affirme-t-il. Les citoyens doivent contacter le guichet unique de la Ville afin d’obtenir les bons renseignements.