Mont-Rigaud: le lac aux castors vidé de son eau

le vendredi 16 juin 2023

Nature-Action Québec (NAQ) et la MRC de Vaudreuil-Soulanges ont dû intervenir au cours des derniers jours sur l’une des propriétés protégées du Mont-Rigaud sur laquelle une étendue d’eau appelée lac aux castors a été vidée de ses eaux.

Ce lac, maintenu pour préserver le milieu naturel à forte biodiversité, et dont la superficie était estimée à environ huit hectares, s’est créé grâce à un barrage de castor sur le ruisseau Blanc, situé à l’extrémité nord-ouest du lac. Pour des raisons naturelles, la digue principale du lac a cédé, ce qui a causé l’exondation et la vidange complète du lac, expliquent les deux instances dans un communiqué. 

Celles-ci indiquent qu’elles ont rapidement déplacé leurs équipes sur le terrain pour évaluer la situation; le tout est coordonné en étroite collaboration avec les villes avoisinantes de Rigaud, Sainte-Marthe et Très-Saint-édempteur ainsi que les instances égionales et provinciales concernées.

On précise par ailleurs que la sécurité des citoyens n’a été compromise à aucun moment et que les infrastructures ou habitations aux alentours n’ont pas été touchées ni endommagées par «l’exondation».

On ignore encore les conséquences de cette situation sur le milieu, sa faune et sa flore. Mais on estime qu’il est presque inévitable que la situation ait eu des épercussions sur certaines espèces, comme les reptiles et batraciens qui vivaient dans ou près de l’étendue d’eau.

Une équipe formée de professionnels en conservation et en restauration des milieux naturels éalise présentement et pour les prochains jours une analyse de la situation. NAQ consultera les experts appropriés pour établir le plan d’action le plus efficace possible puis il sera appliqué sur le terrain.

« Nous suivons de près la situation et faisons tout en notre pouvoir pour agir rapidement et efficacement. Nous veillerons à intervenir en fonction de ce qui sera évalué comme étant la meilleure solution pour soutenir le milieu naturel et sa biodiversité, souligne Pascal Bigras, directeur général de Nature-Action Québec. Nous demandons aux gens d’éviter de se rendre près du site ou de circuler sur le lac asséché pour ne pas nuire aux évaluations en cours et au milieu naturel fragilisé », ajoute-t-il.