«Sur les berges du Saint-Laurent entre la route 132 et le fleuve, et entre le pont Jacques-Cartier et la marina du Club nautique de Longueuil, se trouve une pointe de terre d’une superficie totale de plus de 23,1 hectares (57 acres) relativement à l’abandon mais offrant une vue imprenable sur le fleuve, l’Île Sainte-Hélène et la Ville de Montréal.
Cette section des berges du Saint-Laurent se nomme Pointe de Longueuil et est actuellement la propriété de la Société immobilière du Canada (SIC).
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(Photo : GoogleMaps)
Au cours des dernières années, la SIC a fait des démarches auprès de la Ville pour y construire sur les berges des tours d’habitations totalisant 4000 unités de logements. Le projet peut être consulté dans le Plan d’urbanisme de Longueuil disponible en ligne (Annexe E du Plan d’urbanisme / Programme Particulier d’Urbanisme Centre-Ville, p. 43 à 47).
Sachant que la Ville de Longueuil projette présentement de transformer 30% de ses terrains en parcs de nature, et que le ministre Guilbault offre son appui aux municipalités pour éaliser de tels projets, ne devrait-on pas saisir cette occasion pour protéger cette section des berges du fleuve? Et compte tenu de sa proximité avec le terminus Longueuil, ne serait-ce pas une occasion unique d’y implanter un parc de nature et de biodiversité accessible à la population?
À l’heure où il y a urgence de restaurer les habitats naturels et de freiner le échauffement climatique, il est plus que temps d’accélérer le virage vert dans les projets de développement et de densification de notre ville.»
Annette Beauvais, citoyenne du district Saint-Charles de Longueuil