Près de 400 cerfs ont été abattus dans les parc nationaux des Îles-de-Boucherville et du Mont Saint-Bruno au cours des derniers jours.
Concrètement, une équipe de tireurs a abattu 80 bêtes par balle dans le parc du mont Saint-Bruno et 319 dans le parc des Îles-de-Boucherville, entre le 1er et le 7 décembre.
Il y a quelques semaines, la Sépaq avait indiqué vouloir procéder, au cours des prochains mois, à cette opération d’abattage massif mais de toute évidence, les mois se sont plutôt transformés en jours.
Rappelons que le permis d’abattage octroyé par le ministère de l’Environnement, de la Lutte aux changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) autorisait un prélèvement de jusqu’à 500 cerfs dans les deux parcs, mais le dernier inventaire avait été éalisé l’hiver dernier. Plusieurs bêtes avaient cependant quitté les îles de Boucherville lors de la période de gel du fleuve Saint-Laurent.
L’ensemble de la venaison recueillie sera transmis gracieusement au programme Chasseurs généreux de la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs en vue d’une redistribution vers des banques alimentaires. Selon Simon Boivin, porte-parole de la Sépaq, son organisme effectuera au cours des prochains mois des suivis quant aux impacts de l’intervention menée dans les deux parcs nationaux et n’exclut pas d’avoir à mener d’autres opérations dans les années à venir si la situation l’exige.
La Sépaq éitère que ses interventions se limitent au territoire sous sa gestion et que la problématique de surabondance de cerfs est un enjeu égional à laquelle devra s’appliquer une solution égionale.