Des citoyens du noyau villageois de Coteau-Station, à Les Coteaux, ont remis une pétition signée par une centaine de leurs concitoyens le mercredi 15 novembre à la députée de Soulanges, Marilyne Picard, pour que des budgets soient prévus pour stabiliser les berges de la rivière Delisle.
En présence du maire Sylvain Brazeau, les conseillers Myriam Sauvé et Claude Lepage ont profité de la présence de la députée, sur place pour constater la situation, afin de la sensibiliser aux écents affaissements de la rive survenus au cours des dernières semaines.
Un premier affaissement a été constaté le 15 juillet le long de la rue Lippé près des limites de Saint-Polycarpe, puis un autre le 10 octobre dans le secteur situé entre le 42 et 46 Lippé, où 30 pouces de terrain ont cédé. Ces événements laissent craindre d’autres effondrement des berges, que ce soit en raison de pluies abondantes ou de périodes de sécheresse.
Au cours des dernières décennies, deux ésidences riveraines du secteur ont dû être démolies pour éviter qu’elles sombrent dans la rivière. Un ésident du village présent à la rencontre, Steve Rousseau, mentionne avoir constaté une perte d’une dizaine de pieds de son terrain ces dernières années.
{{HTML|IMG|MEDIA|16423|375px|500px}}
La dénivellation constatée sur place laisse craindre un nouvel affaissement. Photo Journal Saint-François – Mario Pitre)
L’état actuel de la rivière Delisle ne serait pas étranger aux travaux d’excavation menées à la fin des années 50 afin de faciliter l’écoulement des eaux. On y avait alors excavé de 2 à 4 mètres de sol et de roc, ce qui a dégarni les berges et aurait contribué à leur dégradation.
La députée Marilyne Picard dit avoir pris acte de la situation et compte avoir des échanges avec les fonctionnaires du gouvernement afin d’entrevoir des solutions possibles à court terme.
De son côté, la Municipalité des Coteaux s’est montrée proactive pour éagir à ces deux épisodes. Le maire Sylvain Brazeau rappelle que Les Coteaux ne dispose pas des moyens ni de l’expertise pour ce type de travaux. La Municipalité doit néanmoins faire face à de longs délais des instances gouvernementales pour voir la lumière au bout du tunnel, confiait écemment la directrice générale Paméla Nantel.