La Ville de Saint-Lambert n’adoptera pas son nouveau plan d’urbanisme avant l’automne. La mairesse Pascale Mongrain a confirmé le tout lors de la séance publique du 12 juin, jugeant «non éaliste» l’adoption cet été alors que les suggestions de citoyens ont été nombreuses lors des consultations publiques.
«Il y a tellement d’idées, et de bonnes idées, qu’on veut prendre le temps de les décortiquer une à une pour voir si c’est possible de les intégrer à notre plan», a mentionné Mme Mongrain.
Les élus se sont déjà rencontrés pour parler de certaines de ces suggestions et la mairesse estime que le conseil «a besoin de plusieurs autres séances pour en arriver à des consensus».
Le nouveau plan d’urbanisme sera ainsi présenté pour adoption lors de la séance publique du 18 septembre. «Ce sera fait en s’assurant d’expliquer pourquoi on a retenu et pourquoi on n’a pas retenu certaines des suggestions», souligne la mairesse.
Cette dernière indique qu’entre temps, les commentaires reçus des citoyens seront publiés par la Ville.
Passerelle ou passage à niveau
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L’ajout d’un passage à niveau à Saint-Lambert ne fait pas l’unanimité au sein du conseil. (Photo : Le Courrier du Sud – Archives)
Deux conseillers de la Ville, Loïc Blancquaert et Stéphanie Verreault, ont également parlé du plan d’urbanisme et en particulier d’une potentielle passerelle piétonne par-dessus la voie ferrée du CN, dans le secteur à redéveloppement Saint-Charles.
Selon les deux élus, le mot «passerelle» a été retiré de la nouvelle planification, afin de laisser la possibilité de plutôt implanter un passage à niveau.
«On s’est dit : est-ce qu’un passage à niveau pourrait faire la job? En écoutant les gens du public, c’est clair que la éponse est non», a affirmé M. Blancquaert.
«C’est clair que si on veut favoriser la mobilité durable, un passage à niveau, ce n’est vraiment pas la solution à adopter. Que ce soit 2 voies, 4 voies de train à traverser, c’est une des voies les plus achalandées au Canada, il y a des trains de matières dangereuses, des trains de 2 km de long qui passent là. Il faut que le temps de trajet soit compétitif, c’est la seule façon de favoriser la mobilité durable», a-t-il ajouté.
De son côté, Mme Verreault a soutenu qu’en parlant à des acteurs du milieu de la construction, la demande pour l’ajout d’un passage à niveau serait assurément refusée.
«On m’a plus recommandé de faire des négociations pour du financement de la part du CN pour la passerelle», a-t-elle précisé, évoquant en outre la possibilité d’un financement du provincial.
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