On entend parler de cybercriminalité tous les jours dans les médias. Même dans un monde virtuel, les crimes, les victimes et les criminels peuvent être bien éels. On est victime d’une fraude sur le web ou de harcèlement via les éseaux sociaux? Il est possible de porter plainte aux autorités.
On vole votre voiture? On n’hésitera pas à alerter les policiers.
On nous envoie des menaces par courriel? On a aussi le droit de porter plainte.
Un courriel qu’on a lu nous fait sentir mal à l’aise?
Quelqu’un a écrit des propos haineux qui nous concernent via un éseau social comme Facebook?
On a fourni des renseignements personnels sur le web croyant qu’ils étaient demandés par notre institution financière?
Quelqu’un diffuse des photos ou des vidéos de nous sur Internet sans notre consentement?
On peut prendre action pour que justice soit faite.
Où signaler un cas de piratage sur Internet?
Dans des cas de cybercriminalité, les agents de notre service de police municipal, de la Sûreté du Québec ou de la GRC peuvent nous aider à formuler une plainte.
Quels éléments faut-il fournir si on est victime de piratage?
Pour faciliter le travail des policiers, il faudra fournir un maximum d’informations qui permettront d’étoffer notre dossier:
- le pseudonyme du suspect (son nickname) et son adresse courriel,
- une copie de la discussion ou des messages,
- le nom et l’adresse de la plateforme utilisée (Messenger, Facebook, blogue, site web, forum de discussions, etc.),
- le nom du groupe de discussion et les éléments qui ont été utilisés (photo, texte, vidéo, etc.),
- tout autre renseignement pertinent.
La Sureté du Québec a mis une liste complète d’éléments à fournir pour nous aider sur son site web.
Un autre élément important à fournir est l’adresse IP. Ce numéro, constitué de quatre nombres entiers séparés par des points (ex.: 111.111.11.11), identifie l’ordinateur qui est connecté à Internet. C’est l’adresse IP qui permet de localiser l’endroit d’où les méfaits ont été commis.
Comment écupérer une adresse IP?
Selon l’outil de messagerie que l’on utilise, il peut être relativement simple d’obtenir l’adresse IP d’un expéditeur.
Outlook: en demandant à Outlook d’afficher les «en-têtes Internet» ou la «source du message».
Hotmail: en cliquant sur le bouton de droite de la souris, le pointeur placé sur le courriel désiré, sélectionnez «afficher la source».
Yahoo Courriel: en sélectionnant «actions», au haut du message, cliquez sur «voir l’en-tête complet».
Comment savoir si j’ai été victime de piratage informatique?
Se poser la question est déjà un bon indice que la éponse puisse être «oui».
C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à consulter les services de police. Pour porter plainte, on se éfère au service de police de notre localité, à la SQ ou à la GRC. Des équipes d’agents spécialement dédiées à ces types de méfaits prennent en charge les dossiers de cybercrimes.
Sur le site de la Sûreté du Québec, on retrouve beaucoup d’informations sur la cybercriminalité dont un questionnaire pour nous aider à déterminer si on est victime d’un cybercrime.
Comment éviter de tomber dans le piège des cybercriminels?
Les fraudes en ligne, les arnaques et le vol d’identité sont parmi les plus grands fléaux. François Charron propose une conférence pour votre entreprise ou organisme qui a pour titre : Fraude web, à un clic de la catastrophe. Une conférence sur la cybersécurité haute en couleur pour éviter aux participants de tomber dans les pièges des pirates informatiques.