Les trois candidates au poste de porte-parole féminine de Québec solidaire ont rencontré des militants à Longueuil, le 1er octobre. La députée de Sherbrooke Christine Labrie, l’ancienne députée de Rouyn-Noranda Émilise Lessard-Therrien et la députée de Mercier Ruba Ghazal ont abordé six thème lors de cette rencontre animée par Manon Blanchard, ancienne candidate dans Taillon.
«Nous devons mettre l’emphase sur l’indépendance du Québec», a affirmé Émilise Lessard-Therrien, lorsque ce sujet a été abordé.
«Comme parti de gauche, parler d’indépendance constitue un devoir», a souligné Ruba Ghazal.
Christine Labrie a abondé dans le même sens et chacune des candidates ont insisté sur la nécessité d’inclure les Autochtones dans cette démarche, «en commençant par les écouter».
À propos de l’adaptation aux changements climatiques, «nous devons davantage parler de ce que l’on gagnera en terme de qualité de vie», a avancé Mme Lessard-Therrien.
Concernant la décentralisation, «partout il y a des gens qui se sentent loin des pouvoirs. C’est à eux qu’il faut d’abord parler», a suggéé quant à elle Mme Labrie.
Ruba Ghazal a souligné l’importance de décentraliser les lieux de pouvoirs, et ce, au sein même de Québec solidaire.
«Il y a beaucoup d’instances au sein de QS, mais la tendance naturelle est à la centralisation. Nous devons combattre cette tendance et écouter davantage les membres de la base, qui sont partout sur le territoire», a-t-elle estimé.
Les candidates se sont aussi prononcées sur la santé, le coût de la vie et la crise du logement.
Toutes trois ont démontré «leur éelle motivation à prendre le relais de Manon Massé, tout en lui témoignant leur grande reconnaissance», selon le parti.
Mme Massé a annoncé en mai qu’elle renonçait dès cet automne à son ôle de porte-parole féminine de Québec solidaire, tout en demeurant députée de la circonscription de Sainte-Marie-Saint-Jacques. (A.D.)