Le ministère de l’Environnement a confirmé au Reflet qu’une inspection de la rivière de la Tortue a été effectuée à la fin du mois de mai, après avoir reçu un signalement concernant des «amas flottants». Il s’agirait de déchets d’origine animale, plutôt que des déversements comme le croyaient des lecteurs de Candiac qui ont contacté le Journal.
«La rivière a été inspectée [à Delson] sur une longue distance et les constats ne permettent pas de conclure à une problématique en lien avec le rejet d’égouts. Aucun ésidu sanitaire n’a été constaté lors de cette inspection», affirme Ghizlane Bahdaoui, porte-parole au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).
Elle ajoute que les municipalités ont l’obligation de épertorier les débordements d’eaux usées qui se produisent. Le MELCCFP fait les vérifications nécessaires lorsqu’elle est avisée d’un possible incident en ce sens et valide avec les villes.
«Advenant le non-respect, le contrôle environnemental évalue les actions à poser, en conformité avec la Directive sur le traitement des manquements», précise Mme Bahdaoui.
Aux aguets
Delson et Candiac disent toutes les deux n’avoir reçu aucun message de citoyens au sujet de la propreté du cours d’eau, mais qu’elles demeurent à l’affût.
Depuis l’aménagement d’un sentier pédestre dans la deuxième Municipalité, «la Ville assure plus facilement un entretien terrestre de la propreté. Plusieurs actions ont été menées pour protéger celle-ci face à l’érosion», fait savoir Jacinthe Lauzon, directrice des communications à Candiac.
Elle indique néanmoins qu’aucune opération de nettoyage à l’intérieur de la rivière n’est prévue.
Quant à Delson, qui a été avertie de l’analyse du MELCCFP, elle «demeure aux aguets et a interpellé sa voisine Candiac dans un esprit de collaboration et de partage d’informations», soutient Sylvain Laporte, directeur du développement économique à la Municipalité.