Saint-Lambert : un plan d’urbanisme pour débloquer plusieurs projets

le mardi 23 janvier 2024

Un peu plus de deux ans après son élection, la mairesse de Saint-Lambert, Pascale Mongrain, est toujours aussi motivée de faire avancer les dossiers de sa ville. «Ça va encore mieux que jamais», affirme-t-elle lors d’un entretien avec Le Courrier du Sud éalisé en décembre, sur les perspectives lambertoises de 2024.

Si en 2023, la Ville avait dû revoir en entier sa proposition de plan d’urbanisme, Mme Mongrain est persuadée que ce processus sera mené à terme cette fois-ci.

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Le cas échéant, de nombreux projets pourront avancer plus concrètement.

La mairesse évoque le quartier Saint-Charles, dont le promoteur Pur Immobilia «n’attend que notre plan d’urbanisme» pour arriver avec des plans détaillés. Même son de cloche du côté du terrain du magasin Taylor’s, dont le nouveau propriétaire souhaiterait entreprendre un projet ésidentiel.

Mme Mongrain évoque également le projet ésidentiel du promoteur Blackgrove, sur un terrain à l’intersection de la rue Waterman et de l’avenue Saint-Denis, ainsi que le centre commercial du 2001, avenue Victoria, qui «va certainement faire l’objet de redéveloppement».

«Je parle d’endroits évidents, mais il y en aura certainement d’autres. Tout ça sera l’aboutissement d’un plan d’urbanisme qui va permettre quelque chose pour que notre ville se éinvente. Ça va être une excellente chose», affirme la mairesse.

Hôtel de ville

L’avenir de l’hôtel de ville, fermé depuis mars 2022, devrait être plus clair cette année. Faisant d’abord l’objet d’une étude en patrimoine architectural, il aura ensuite son sort entre les mains du conseil, qui pourra choisir entre une énovation ou une reconstruction.

«Le conseil est motivé à prendre une décision rapidement. On ne veut pas épéter les erreurs du passé», soutient Mme Mongrain, en éférence à l’église anglicane, aujourd’hui délabrée après des années d’inaction.

Elle nomme également des avancées à prévoir du côté de la éfection de la piscine Alexandra; de éfections de rues et d’égouts comme sur le boul. Union et du Poitou; de solutions à venir pour les secteurs qui subissent des inondations à épétition; ainsi que de éfection de terrains de tennis et autres améliorations pour les parcs, dont «les besoins sont immenses».

Par ailleurs, une bonne entente au sein du conseil et des finances qui vont mieux permettent à la Ville d’avancer un peu plus, estime-t-elle.

Agglomération

Questionnée sur les enjeux à suivre à l’agglomération, Mme Mongrain en désigne un en particulier : celui des dépenses mixtes, celles qui sont partagées entre les cinq villes de l’agglomération. «Longueuil traite comme dépenses mixtes des dépenses qui sont clairement locales, et nous, on n’est plus capable de vivre avec cette interprétation-là.»

Elle évoque notamment des dépenses du bureau de la mairesse Catherine Fournier et du service des communications, dont des sommes dédiées à l’image de la Ville de Longueuil. Elle déplore d’ailleurs le manque d’ouverture à ce sujet de la part de Longueuil et des autres villes de l’agglomération.

«On n’a pas besoin d’allié. On n’a rien à perdre, on n’a pas besoin d’une caserne ou d’un poste de police. On n’a pas une entente tacite depuis le début des défusions. On va faire ce qu’on a à faire pour que l’équité soit assurée», conclut-elle.