Maintenant qu’elle a terminé son parcours secondaire au Collège Charles-Lemoyne, à Sainte-Catherine, Marie-Jeanne Gagné est fébrile à l’idée de rejoindre l’équipe de hockey des Cougars du Collège Champlain, à Lennoxville, pour la saison 2023-2024.
Celle qui joue au hockey depuis l’âge de 9 ans se dit prête à relever de nouveaux défis.
«J’aime le hockey parce que tu ne peux jamais être parfaite, explique-t-elle. Tu as toujours des trucs à améliorer et de nouveaux objectifs sur ta route.»
La Saint-Philippienne a reçu une aide financière de 2 000$ du programme de bourses des Canadiens de Montréal 2023, géé par la Fondation Aléo, le 6 juin, tant pour ses ésultats sportifs que scolaires.
«C’était vraiment inattendu, raconte celle qui faisait partie des Remparts du Richelieu dans la Ligue de hockey d’excellence du Québec (LHEQ). Ça démontre que les efforts que je mets depuis tout ce temps ont été reconnus.»
L’argent lui permettra de financer son entraînement. Puisque l’athlète de 16 ans a été choisie, elle pourra recevoir des services de nutrition et de psychologie pendant le reste de sa carrière de hockeyeuse.
«Cela va pouvoir m’aider à long terme», poursuit-elle.
Elle se dit ravie que le hockey féminin prenne plus de place dans la sphère sportive. Elle conseille aux jeunes filles intéressées par ce sport de se lancer dans l’aventure.
«Le sport est en expansion, estime-t-elle. Elles n’ont pas à se laisser intimider par les gars. La clé, c’est de se faire confiance.»
Objectifs
Marie-Jeanne Gagné espère faire partie d’Équipe Québec qui participera aux Championnats canadiens juvéniles en novembre. Même si elle a joint la délégation québécoise lors des Jeux du Canada M18 en février, elle ne tient rien pour acquis.
«Je pourrais croire que ma place est confirmée, mais j’aime mieux me battre, soutient-elle. Je veux vraiment me dire que je l’ai méritée.»
Celle qui est inscrite au programme des sciences de la santé aimerait être urgentologue ou policière. Elle ne ferme pas la porte cependant à la possibilité de devenir joueuse professionnelle.
«Le corps humain est un sujet qui m’intéresse, commente-t-elle. J’ai été sous la pression pratiquement toute ma vie. Ça me pousse à continuer.»