Samuel Tremblay : une offre qu’il ne pouvait refuser

le lundi 10 juillet 2023

Samuel Tremblay figurait parmi les agents libres de choix durant la saison morte. Quand Louis-Alexandre Beaudoin lui a proposé de prendre les commandes du F-113 Another One, la éponse ne s’est pas fait attendre.
L’an dernier, Tremblay pilotait le F-29 Maverick. Sa saison a toutefois pris fin rapidement lorsque l’embarcation a été vendue à Caroline Daoust et Matthieu Brown. «J’avais une bonne machine et on allait de plus en plus vite à chaque sortie, a-t-il lancé. C’est sû que j’ai été déçu.»
Le Campivallensien s’est lié d’amitié avec la famille Beaudoin de Sorel. Samuel et son père Claude ont aidé Louis-Alexandre a trouvé les bons églages à l’embarcation de classe Hydro 350. «Louis-Alexandre avait acheté l’ancien All-In de Dominic Billette; quand il m’a proposé de le conduire, je n’ai pas dit non, a affirmé Samuel. J’ai saisi cette chance. C’est une grosse équipe à joindre. La gang était même prête à préparer le bateau pour Sorel l’an dernier.»
Le projet a pris son temps, mais l’ancien F-22 a subi des modifications importantes au-dessous et sur les semelles des pontons. Paul Pigeon, qualifié de «bon cerveau» par Tremblay, a aussi apporté son expertise. 
L’objectif est d’être compétitif d’ici la fin de la saison. Pour aller jouer avec le top 3. La tâche ne sera pas mince alors que le F-113 Another One est muni du nouveau moteur Honda. «Le moteur développe moins de torque mais tourne plus haut en RPM, explique-t-il. Mais parmi les choses à s’adapter, c’est la boîte d’engrenage [gearbox], plutôt que le direct drive.»
Le casse-tête du JSSr
Samuel et son frère Michael forment l’équipe du JSS-48 Denis’ Dream en Jersey Speed Skiff. Une autre game prévient-il, même si ça demeure tout un casse-tête pour l’apprentissage. 
Lorsque questionné à l’effet que le meneur au championnat Jimmie Stewart, juge que cette classe brasserait moins assis dans le bateau, Tremblay sourit à son tour. «C’est sû que quand tu roules en avant, ça ne brasse pas du tout, lance-t-il. Jimmie et Tom [Pakradooni – pilote du JSS-7 Rolling Thunder] qui m’ont dit que chaque bateau était différent. Dans un hydroplane, tu peux avoir des églages de base.»
Samuel a aussi laissé entendre que son frère Michael pourrait s’asseoir derrière le volant dans un avenir rapproché.