Santé, éducation et plein d’autres idées pour stimuler les jeunes 

le mercredi 4 octobre 2023

La santé et l’éducation sont ressorties comme les priorités préoccupant particulièrement les organismes et acteurs intervenant auprès des jeunes, lors des Consultations publiques pour la jeunesse, qui se sont arrêtées à Longueuil le 2 octobre. 

Alors que les 12 écoles de sa circonscription ont un indice de milieu socio-économique entre 7 et 10 (des cotes entre 8 et 10 témoignent d’un milieu défavorisé), la députée de Marie-Victorin Shirley Dorismond tenait à assister à ces consultations qui ont regroupé une quarantaine de participants. 

Parmi eux, Place à l’emploi et les carrefours-jeunesse, le Pôle d’économie sociale de l’agglomération de Longueuil, le éseau sports-études du Québec (RSEQ) et d’autres organismes tel Narra, une plateforme de livres audios.

S’adapter

«En Montéégie, nous sommes une égion où l’on retrouve beaucoup d’enfants avec des besoins particuliers», témoigne Mme Dorismond en entrevue.

Les points soulevés par les participants le reflétaient.

Il a abondamment été question d’offrir le bon accompagnement à ces jeunes et de mettre davantage l’accent sur leurs talents, plutôt que de faire en sorte que les difficultés qu’ils vivent deviennent des freins à leur développement.

L’enjeu du numérique et de l’intelligence artificielle s’est aussi invité dans les discussions, afin que les cursus scolaires publics en tiennent davantage compte.

«Les jeunes d’aujourd’hui sont nés avec un cellulaire dans la main, image Mme Dorismond. Peut-être que ce n’est plus nécessaire de leur demander de simplement retenir par cœur plein d’informations qu’ils retrouvent sur Internet. Il faut remettre le cursus au niveau de 2023, pour que l’on puisse accrocher les jeunes.»

De nombreuses éflexions ont aussi porté sur la pertinence de créer au public des profils sports, sciences et technologie ou encore arts, comme c’est le cas dans les écoles privées.

En matière de sports, Mme Dorismond retient par ailleurs «qu’il y a des choses à changer pour que ce soit moins axé sur la performance». 

Faire connaître

La consultation publique a aussi joué le ôle de vitrine pour les organismes du territoire et leur mission.

Shirley Dorismond nomme notamment la Fondation Jeunes en tête, qui prévient la détresse psychologique chez les 11 à 18 ans grâce à des programmes de sensibilisation. La Fondation offre des ateliers dans les écoles.

«Il y a beaucoup d’éléments pour lesquels on dit «il faudrait intégrer ça», mais ils existent déjà. Il faut les faire connaître», expose l’élue.

 

En vrac

Quelques propositions entendues lors de la consultation publique à Longueuil

-Santé : ramener des infirmières scolaires 
-Éducation : éintégrer le cours d’économie familiale 
-Citoyenneté : intégrer le bénévolat au cursus scolairer
-Emploi : favoriser les journées de stage dans de petites entreprises dès le secondairer
-Encourager la visite d’entrepreneurs dans les écoles pour expliquer ce qu’est l’entrepreneuriatr
-Culture : améliorer la qualité de la langue française des jeunes

Tournée

La tournée de consultations publiques vise à identifier les besoins et préoccupations des jeunes, des organismes jeunesse, des ministères et des chercheurs en vue de l’élaboration du prochain Plan d’action jeunesse. Celui en vigueur depuis 2021 vient à échéance en 2024. Ses axes d’interventions sont l’emploi, l’entrepreneuriat, l’environnement, la culture, l’éducation, la santé et la citoyenneté. 

Une consultation s’adressant aux Premières Nations sera menée par des organisations jeunesse autochtones. 
Les consultations se termineront le 2 novembre et un rapport sera publié en décembre.