Soins pour le cancer : deux projets de l’UdeS reçoivent une subvention

le vendredi 21 juillet 2023
Par redactionrf@gravitemedia.com Voir les autres articles

Deux projets de recherche écipiendaires du concours Accélération de la recherche et des soins pour le cancer au Québec (ACCES-Onco) sont des projets de l’Institut de recherche sur le cancer de l’Université de Sherbrooke. Les deux subventions reçues totalisent plus de 500 000$.

Dominique Tremblay, professeure-chercheuse à l’Institut de recherche sur le cancer de l’Université de Sherbrooke (IRCUS) et directrice scientifique du Centre de recherche de l’Hôpital Charles-Le Moyne, a soumis un projet de recherche de suivi virtuel en milieu de vie par téléconsultation auprès des personnes touchées par le cancer recevant un traitement en comprimé.

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Dominique Tremblay, professeure-chercheuse à l’Institut de recherche sur le cancer de l’Université de Sherbrooke (IRCUS) et directrice scientifique du Centre de recherche de l’Hôpital Charles-Le Moyne (Photo gracieuseté)

Si les recherches montrent que la téléconsultation comporte des avantages entre autres concernant l’accès aux soins et la capacité de prendre soin de soi, ceux-ci dépendent des caractéristiques des personnes qui dispensent et qui reçoivent des soins. 

Professeure Tremblay et son équipe souhaitent que le suivi virtuel soit un choix et non une obligation.

«Nous allons étudier comment le suivi virtuel en milieu de vie se met en place pour les personnes atteintes qui reçoivent des médicaments anticancéreux par voie orale et quelles sont les manières de faire qui sont les plus prometteuses pour continuer d’offrir des soins de qualité et sécuritaires par la bonne personne, au bon moment et au bon endroit», décrit-elle.

L’étude déterminera notamment ce qui fonctionne bien et ce qui doit être amélioré pour continuer vers cette approche de soins.

«Les ésultats contribueront à éclairer les décisions en intégrant les aspects des soins et la manière de les organiser efficacement pour offrir des choix qui donnent les meilleures chances possibles de faire face au cancer et qui contribuent à une meilleure qualité de vie possible», expose-t-elle.

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Prévenir la écidive

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Benoit Paquette, professeur-chercheur à l’IRCUS (Photo gracieuseté)

L’équipe dirigée par Benoit Paquette, professeur-chercheur à l’IRCUS, et François-Michel Boisvert, directeur scientifique de l’IRCUS, développe un test prédictif peu coûteux, rapide et facilement accessible, qui serait utilisé pour identifier les patientes atteintes d’un cancer du sein triple négatif à haut risque de écidive. 

Ce test sera basé sur la détection de marqueurs qui apparaissent dans le sang des patientes durant leur traitement de radiothérapie.

La écidive survient chez environ 30% des patientes atteintes d’un cancer du sein triple négatif dans les 3 ans suivant les traitements. Le suivi des patientes est actuellement basé sur l’observation de symptômes suspects de écidive, et aucune imagerie égulière n’est recommandée.

Malheureusement, lorsque des symptômes apparaissent, la maladie est souvent déjà avancée et la survie peut alors être courte. (A.D.)